Forces de sécurité intérieure, gendarmes, Défense civile, Croix-Rouge, ministère des Travaux publics, associations de lutte pour la sécurité routière : tous ces acteurs publics et privés ont discuté à huis clos pendant plus d'une heure pour mettre en place des réponses ciblées aux problèmes qu'ils estiment possible de résoudre immédiatement. Les décisions prises hier ne font ainsi que s'ajouter à la politique à long terme du ministère, qui a pour but d'améliorer la sécurité routière en encourageant la responsabilité des automobilistes, et en améliorant la qualité des infrastructures routières, en collaboration avec les autres organes du gouvernement.
La patrouille mobile qui commencera son travail la semaine prochaine sera composée d'une cinquantaine d'agents de police, à moto ou en voiture, et circulera surtout sur l'axe Christ-Roi-Faraya, mais également sur les routes de Aley ou de Khaldé, dont les taux d'accidents mortels sont parmi les plus élevés du pays.
Selon le ministère, 37 personnes en moyenne meurent sur les routes tous les mois - un chiffre en hausse depuis 2008. Moins de 1 500 agents de circulation sont déployés sur le terrain, un chiffre nettement insuffisant par rapport au nombre de véhicules en circulation. Une augmentation de ces effectifs est bien prévue par le ministère de l'Intérieur, mais elle est ralentie par la période de formation professionnelle des nouveaux agents. Également au programme : une plus grande sévérité des peines encourues et la lutte contre la corruption des agents de police. « Mon but n'est pas de remplir les caisses de l'État, a rappelé Ziyad Baroud, mais de veiller à notre sécurité à tous. »
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