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Culture - Festival de Byblos

« Saïf 840 », de Mansour Rahbani, samedi 8 août

Ils sont nombreux ceux qui se souviennent de  « Saïf 840 »  (Été 1840), œuvre créée et écrite par Mansour Rahbani.

L'histoire, à travers musique, chant et danses, a couleur de révolte, de combats et de sang. Mais aussi d'intermittences de cœur et de personnages courageux, pittoresques et attachants.
En hommage à l'un de nos plus grands librettistes et compositeurs,  le clan Rahbani (Élias, Marwan, Ghady et Oussama) reprend, dans le cadre du Festival de Byblos cru 2009, cet opus au franc succès de Mansour Rahbani qui a marqué les esprits et les mémoires.
 Longue et fructueuse carrière que celle de l'épopée historique musicale intitulée Saïf 840 qui, du Casino du Liban à Hammamet, en passant par Beiteddine, Zahlé, les festivals de Jéricho et de Carthage, a soulevé l'enthousiasme des foules et suscité les extraits de presse les plus élogieux.
Aujourd'hui, c'est-à-dire vingt et un ans après sa première représentation en 1988, voilà une reprise, d'actualité, des turbulences de l'histoire libanaise qui n'en finissent pas de faire couler de l'encre et de faire battre les cœurs.
Dirigée par Marwan Rahbani, Saïf 840 sera donnée dans sa nouvelle version de superproduction modernisée avec une orchestration encore plus riche.
Histoire à rebondissements multiples que cet été chaud où d'Antélias, dans un groupement multicommunautaire, est née une offensive contre la répression des forces occupantes, notamment le pouvoir retors de Brahim Bacha.
À la tête des insurgés en cette période mouvementée, Seïf el-Bahr (quel joli nom, chargé de poésie, pour un « commandatore »), qui aura beaucoup à faire et à se battre en ces temps troubles et troublants...
Non seulement une trame historique à maillons durs à dénouer dans ce Saïf 840,  mais aussi coups de cœur et amours contrariées qui finissent en enlèvements et coups de théâtre insoupçonnés... Des coulisses de l'histoire à l'imprévisible des passions et des alliances, voilà un atout de plus pour un texte qui ne veut rien laisser à l'ombre malgré l'omniprésence de la poésie et de la musique.
Une prestigieuse distribution (Ghassan Saliba, Antoine Kerbage, Hiba Tawaji, Nazih Youssef, Ziad Saïd) est là pour donner corps et vie au verbe à la fois poétique et véhément de Mansour Rahbani, qui décortique l'histoire pour mieux retrouver toutes les illusions, les désillusions, les volontés, les rêves, les contradictions et les utopies de l'actualité...
Fresques dansantes (chorégraphies signées Caracalla et Félix Haroutiounian) et chants en solo et duo pour des airs connus du public, tels que la combative ritournelle de Aawi albak w hjom et les tendresses de la nuit avec Gharibein ya leil...).
Vibrant hommage à Mansour Rahbani à travers une opérette alliant brio de scène (décors conçus par Henri et Liliane Keyrouz), costumes chatoyants (portant la griffe de Gaby Abi Rached) et surtout la beauté visuelle de grands tableaux (é)mouvants.
Du samedi 8 au mercredi 12 août.

L'histoire, à travers musique, chant et danses, a couleur de révolte, de combats et de sang. Mais aussi d'intermittences de cœur et de personnages courageux, pittoresques et attachants. En hommage à l'un de nos plus grands librettistes et compositeurs,  le clan Rahbani (Élias, Marwan, Ghady et Oussama) reprend, dans le cadre du Festival de Byblos...

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