Dans une conférence de presse conjointe tenue au siège de l'ordre, les deux présidents des ordres de Beyrouth et de Tripoli, Georges Aftimos et Nassim Khoriati, ont demandé à leurs collègues d'exiger, à partir du 1er août, des honoraires supérieurs de 30 % à ceux qu'ils touchaient jusqu'à présent.
Ainsi, le généraliste sera payé 40 000 LL la consultation et le spécialiste 60 000 LL. Parallèlement, les tarifications qu'ils devront exiger des compagnies d'assurances privées, pour les patients hospitalisés, devront être conformes aux normes 7, pour les malades admis en 3e classe, 10 pour ceux qui sont admis en 2e classe et 15 pour les patients hospitalisés en première classe. La catégorie K est supprimée.
Sur un plan plus général, les médecins ont réclamé que leurs honoraires soient indexés au pourcentage d'inflation annuel des prix. Ils souhaitent aussi que leurs honoraires et traitements leur soient réglés directement par les tiers payants privés et publics.
On rappelle que les hôpitaux avaient, il y a quelques jours, exigé que la CNSS respecte la nouvelle tarification décidée en Conseil des ministres, faute de quoi, ils avaient menacé de cesser d'admettre les patients couverts par la Sécurité sociale.