Pussycat Dolls, ou quand le glamour déferle sur Beyrouth

Elles sont jeunes, belles, dansent comme des demi-déesses et savent comment charmer les foules. Les Pussycat Dolls ont posé leurs bagages à Beyrouth histoire d'y donner « Doll Domination » le dernier concert de leur tournée mondiale, À L'Orient-Le Jour, la chanteuse principale du groupe, Nicole Sherzinger, a exprimé sa joie d'être à Beyrouth, dans la ville « qui sait le mieux faire la fête », en référence à un récent reportage diffusé sur la chaîne de télévision américaine CNN. Quelques heures avant le concert organisé par Mix FM, Sky Management et F Factory en plein air au BIEL, Nicole, impeccable et confortablement installée dans un fauteuil du lounge de l'hôtel Habtoor, a voulu mettre l'accent sur le caractère « spécial » de ce concert « car c'est le dernier d'une longue tournée mondiale qui nous a emmenées à travers les États-Unis, l'Europe, l'Asie et maintenant Beyrouth ». Très heureuse de la sortie de leur nouvelle chanson Hush Hush, elle a confié que même si avant le concert, son groupe et elle n'avaient pas eu le temps de voir du pays, « nous allons voir ce qu'est la night life libanaise une fois le concert terminé ». Le soir même au BIEL, la foule en délire accueillait des Pussycat Dolls toutes de paillettes vêtues, « sassy but always classy », comme elles l'affirment d'ailleurs elles-mêmes. Des costumes qui en jettent, des chorégraphies sexy, mais très physiques, ont accompagné toutes leurs chansons. Le public, ravi, a eu droit à de l'émotion avec Hush Hush et Stick with you, de l'énergie rebelle avec I don't need a man et du pur délire collectif  lorsque le groupe a entonné la désormais plus que célèbre chanson du film indien Slumdog Millionnaire, Jai Ho.