Dans son rapport annuel sur le climat des investissements dans les pays arabes en 2008, l'Institut de garantie des investissements panarabes a indiqué que les investissements arabes au Liban se sont élevés à 2 661 millions de dollars en 2008, soit un recul de 25,6 % de 3 343 millions de dollars en 2007, mais quand même en hausse de 17,4 % de 2 267 millions de dollars en 2006 et de 49,5 % de 1 780 millions de dollars en 2005.
Le rapport cité dans le bulletin hebdomadaire de Bank Audi, Lebanon Weekly Monitor, a estimé la part du Liban du total des investissements arabes en 2008 à 7,8 % contre 16,2 % en 2007, 13,7 % en 2006, 4,8 % en 2005 et 17,6 % en 2004.
Le Liban a été en 2008 le quatrième pays destinataire de capitaux en termes nominaux parmi douze pays couverts par l'enquête. Il avait été classé à la deuxième position en 2007, à la quatrième en 2006, à la troisième en 2005, à la deuxième en 2004 et à la première place en 2003.
Il est à noter que, depuis 1995, le Liban a figuré parmi les cinq premiers pays destinataires des investissements arabes. De tels investissements ont excédé un milliard de dollars en 2004, pour atteindre un pic de 3 343 milliards de dollars en 2007.
Dans les faits, le flux d'investissements panarabes vers le Liban en 2008 a enregistré le deuxième score le plus élevé historiquement, et le recul pendant cette même année pourrait être le résultat du fait qu'au cours des neuf premiers mois de 2008 jusqu'à l'émergence de la crise financière internationale, les capitaux arabes étaient canalisés plutôt vers les pays arabes producteurs de pétrole, sans tenir compte de l'impasse politique à laquelle le Liban faisait face à cette période, a souligné le rapport.
Le secteur de l'immobilier
Les investissements panarabes au Liban ont été principalement canalisés vers le secteur de l'immobilier alors que dans le monde arabe ces investissements ciblaient l'industrie et les services. Cet intérêt particulier des Arabes pour le secteur de l'immobilier au Liban pourrait être attribué, selon l'enquête, à l'attractivité du marché local, étant donné que la hausse des prix de l'immobilier au Liban a suivi un rythme plus faible que celui enregistré dans les autres pays arabes pendant le boom pétrolier.
Les Émirats arabes unis ont occupé la première place en termes d'investissements émiratis au Liban avec un volume d'investissements de 1 115 millions de dollars ou 41,9 % du total des investissements arabes au Liban en 2008. Les Émirats ont été suivis par le Koweït avec 649,3 millions de dollars (54,4 %), l'Arabie saoudite avec 616,2 millions de dollars (23,1 %), le Qatar avec 117,3 millions de dollars (3,3 %), Bahreïn avec 99,8 millions de dollars (3,8 %) et la Syrie avec 63,3 millions de dollars (2,4 %).
Historiquement et sur une base cumulative, les investissements arabes au Liban ont totalisé 14 795 millions de dollars entre 1995 et 2008, représentant 10,9 % du total des investissements panarabes au cours de ladite période avec une moyenne annuelle de près de 1 057 millions de dollars.
D'une manière plus générale, le Liban a représenté le troisième pays destinataire des investissements arabes au cours de 1995-2008 se classant après l'Arabie saoudite avec 52,8 milliards de dollars, le Soudan avec 167,4 milliards de dollars, l'Égypte avec 11 milliards de dollars et l'Algérie avec 7,7 milliards de dollars.
Les investissements libanais
Parallèlement, les investissements libanais dans le monde arabe se sont élevés à 2 297 millions de dollars en 2008, enregistrant une hausse significative de 465, 1 million de dollars en 2007, 498,3 millions de dollars en 2006 et 489,2 millions de dollars en 2005. Ces investissements ont représenté 6,7 % du total des investissements panarabes. Le Liban a été le cinquième plus important investisseur arabe dans la région en 2008 sur un total de vingt pays arabes, le sixième en 2007, le 15e en 2006 et le huitième en 2005 et 2004.
Le rapport cité dans le bulletin hebdomadaire de Bank Audi, Lebanon Weekly Monitor, a estimé la part du Liban du total des investissements arabes en 2008 à 7,8 % contre 16,2 % en 2007, 13,7 % en 2006, 4,8 % en 2005 et 17,6 % en 2004.
Le Liban a été en 2008 le quatrième pays destinataire de capitaux en termes nominaux parmi douze pays couverts par l'enquête. Il avait été classé à la deuxième position en 2007, à la quatrième en 2006, à la troisième en 2005, à la deuxième en 2004 et à la première place en 2003.
Il est à noter que, depuis 1995, le Liban a figuré parmi les cinq premiers pays destinataires des investissements arabes. De tels investissements ont excédé un milliard de dollars en 2004, pour atteindre un pic de 3 343 milliards de dollars en 2007.
Dans les faits, le flux d'investissements panarabes vers le Liban en 2008 a enregistré le deuxième score le plus élevé historiquement, et le recul pendant cette même année pourrait être le résultat du fait qu'au cours des neuf premiers mois de 2008 jusqu'à l'émergence de la crise financière internationale, les capitaux arabes étaient canalisés plutôt vers les pays arabes producteurs de pétrole, sans tenir compte de l'impasse politique à laquelle le Liban faisait face à cette période, a souligné le rapport.
Le secteur de l'immobilier
Les investissements panarabes au Liban ont été principalement canalisés vers le secteur de l'immobilier alors que dans le monde arabe ces investissements ciblaient l'industrie et les services. Cet intérêt particulier des Arabes pour le secteur de l'immobilier au Liban pourrait être attribué, selon l'enquête, à l'attractivité du marché local, étant donné que la hausse des prix de l'immobilier au Liban a suivi un rythme plus faible que celui enregistré dans les autres pays arabes pendant le boom pétrolier.
Les Émirats arabes unis ont occupé la première place en termes d'investissements émiratis au Liban avec un volume d'investissements de 1 115 millions de dollars ou 41,9 % du total des investissements arabes au Liban en 2008. Les Émirats ont été suivis par le Koweït avec 649,3 millions de dollars (54,4 %), l'Arabie saoudite avec 616,2 millions de dollars (23,1 %), le Qatar avec 117,3 millions de dollars (3,3 %), Bahreïn avec 99,8 millions de dollars (3,8 %) et la Syrie avec 63,3 millions de dollars (2,4 %).
Historiquement et sur une base cumulative, les investissements arabes au Liban ont totalisé 14 795 millions de dollars entre 1995 et 2008, représentant 10,9 % du total des investissements panarabes au cours de ladite période avec une moyenne annuelle de près de 1 057 millions de dollars.
D'une manière plus générale, le Liban a représenté le troisième pays destinataire des investissements arabes au cours de 1995-2008 se classant après l'Arabie saoudite avec 52,8 milliards de dollars, le Soudan avec 167,4 milliards de dollars, l'Égypte avec 11 milliards de dollars et l'Algérie avec 7,7 milliards de dollars.
Les investissements libanais
Parallèlement, les investissements libanais dans le monde arabe se sont élevés à 2 297 millions de dollars en 2008, enregistrant une hausse significative de 465, 1 million de dollars en 2007, 498,3 millions de dollars en 2006 et 489,2 millions de dollars en 2005. Ces investissements ont représenté 6,7 % du total des investissements panarabes. Le Liban a été le cinquième plus important investisseur arabe dans la région en 2008 sur un total de vingt pays arabes, le sixième en 2007, le 15e en 2006 et le huitième en 2005 et 2004.
Dans son rapport annuel sur le climat des investissements dans les pays arabes en 2008, l'Institut de garantie des investissements panarabes a indiqué que les investissements arabes au Liban se sont élevés à 2 661 millions de dollars en 2008, soit un recul de 25,6 % de 3 343 millions de dollars en 2007, mais quand même en hausse de...
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