Elle ajoute que de leur côté, « les avocats honnêtes ont le devoir de contribuer à la bonne administration de la justice », autrement dit d'expliquer aux immigrants, qu'en tant que résidents permanents au Canada, ils peuvent bénéficier de droits et avantages offerts par le gouvernement. Et de préciser à ce propos qu'un immigrant qui ne réside pas au Québec au moins six mois par an n'a pas droit à la carte d'assurance-maladie. « Le retrait par la RAMQ de la carte d'assurance-maladie à certains immigrants montre que le gouvernement fédéral sait pertinemment bien que ces personnes n'ont pas résidé six mois par an au Québec et qu'elles ont fraudé la loi sur l'assurance-maladie », précise-t-elle. Elle souligne aussi que « lors d'un contrôle sur la résidence permanente à l'aéroport, un agent peut aussi retirer la carte de résidence permanente d'un immigrant, s'il constate que ce dernier a fait de fausses déclarations et qu'il n'a pas réellement résidé les 730 jours requis, étalés sur cinq ans ».
« Le principe de la bonne foi est crucial au Canada », estime Carole Chelhot, tout en invitant les Libanais à être plus sérieux dans leur intention d'émigrer, mais aussi le gouvernement canadien et l'Association des consultants à lutter de manière plus efficace contre les professionnels qui inciteraient à la fraude.
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