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Une visite d'Obama en Syrie serait "satisfaisante", estime Damas

Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a affirmé dimanche que son pays se réjouirait d'une éventuelle visite du président américain Barack Obama à Damas alors que les relations entre les États-Unis et la Syrie commencent à s'améliorer.

"Nous accueillerions avec satisfaction une telle visite. Le dialogue entre les dirigeants syriens et américains contribuera à la sécurité et à la stabilité de la région", a déclaré M. Mouallem au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français Bernard Kouchner.

"Si les déclarations produites par la télévision Sky News sont exactes, ce serait encourageant. Cela représenterait un changement de la politique de l'administration américaine", a-t-il ajouté.

Dans un entretien à la chaîne de télévision britannique diffusé dimanche, le président Obama s'est dit prêt à poursuivre le rapprochement amorcé avec Damas mais ne s'est pas prononcé sur une visite en Syrie, notant qu'"il y a des aspects dans le comportement des Syriens qui nous préoccupent".

Au début du mois, le président syrien Bachar el-Assad avait invité sur Sky News son homologue américain en Syrie pour discuter du Moyen-Orient.

Les États-Unis ont annoncé le 24 juin leur décision de renvoyer un ambassadeur à Damas, dernier d'une série de signaux prudents de l'administration Obama.

Les États-Unis avaient rappelé leur ambassadeur à Damas après l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005, où le régime syrien avait été mis en cause. L'ambassade est depuis restée ouverte, mais dirigée par un simple chargé d'affaires.

M. Mouallem s'est dit en outre "confiant que la France allait poursuivre ses efforts pour faire lever les sanctions américaines" imposées à Damas depuis 2004.

Washington accusait Damas de soutenir des organisations "terroristes", de déstabiliser le Liban et de laisser transiter des éléments armés pour combattre en Irak.

M. Kouchner, qui s'est entretenu avec le président Assad lors de sa visite de deux jours en Syrie, a souligné que Damas comme Paris estimaient que "c'est aux Libanais d'organiser leur gouvernement" après les législatives du mois dernier remportées par la majorité soutenue par l'Occident.

"C'est aux partis libanais que j'ai tous rencontrés, y compris le Hezbollah, de s'entendre sous la direction du Premier ministre désigné Saad Hariri", a-t-il poursuivi.

Avant Damas, M. Kouchner avait rencontré à Beyrouth le président libanais Michel Sleiman, M. Hariri et des responsables du Hezbollah, toujours considéré comme une organisation terroriste pas Washington.

"Il y a un nouvel état d'esprit au Liban. Il y a une volonté de créer ce gouvernement d'unité nationale le plus rapidement possible", a-t-il dit.

"Nous accueillerions avec satisfaction une telle visite. Le dialogue entre les dirigeants syriens et américains contribuera à la sécurité et à la stabilité de la région", a déclaré M. Mouallem au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français Bernard Kouchner.
"Si les...