Trois soldats et deux policiers irakiens ont été tués à Bagdad dans les violences les plus meurtrières à toucher la capitale depuis le retrait des soldats américains le 30 juin, a rapporté lundi un responsable du ministère de la Défense.
La fusillade s'est produite peu avant minuit dimanche à un point de contrôle du district d'Al-Khadrah, dans l'ouest de la ville, un ancien bastion d'Al-Qaïda au plus fort de l'insurrection, en 2006-2007, a-t-il ajouté.
A la suite du retrait des unités de combat américaines des villes irakiennes le 30 juin, la sécurité y est assurée par quelque 500.000 policiers et 250.000 soldats irakiens.
La plupart des 133.000 militaires américains encore en Irak sont stationnés hors des agglomérations.
Marqué par une série d'attentats, juin a été le mois le plus meurtrier en Irak en près d'un an, avec 437 morts parmi la population civile et les forces de sécurité, selon des chiffres gouvernementaux irakiens.
En visite à Bagdad, le vice-président américain Joe Biden a menacé vendredi ses interlocuteurs irakiens d'un désengagement politique du pays si la violence confessionnelle ou ethnique reprenait.
La fusillade s'est produite peu avant minuit dimanche à un point de contrôle...
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