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Culture - Initiative

« Lettres à Beyrouth » : à vos claviers !

Dans le cadre des activités de « Beyrouth, capitale mondiale du livre », la Mission culturelle française, en partenariat avec Libanpost et « I-Loubnan », a lancé, dans les locaux de la poste, le projet « Lettres à Beyrouth ».
Une lettre, quoi de plus désuet, mais quoi de plus vivant ? Depuis l'invention de l'écriture, les hommes s'écrivent et partagent des émotions. Missive ou dépêche, ce courrier franchit les frontières de l'espace et du temps. Lettres d'amour ou autres enveloppes, elles n'ont plus aujourd'hui, à cause de l'Internet, ce même parfum.
À l'occasion du lancement du projet baptisé « Lettres à Beyrouth », qui tend à revitaliser l'art de la correspondance et qui a eu lieu in situ, dans les bureaux de la poste à la rue Riad el-Solh, le directeur de la Mission culturelle française au Liban et conseiller de coopération et d'action culturelle, Denis Gaillard, a pris la parole pour définir cette initiative. « Ce lieu évoque bien l'aspect épistolaire de ce projet, à vocation internationale, qui invite tous ceux qui le désirent à adresser une lettre à Beyrouth au moyen d'un site Internet. Créé grâce à l'équipe d'I-Loubnan, l'adresse est aujourd'hui la suivante:
www.lettresabeyrouth.org.» « Les lettres, a-t-il poursuivi, seront divisées en trois sections : celle des élèves, du public et des personnalités. Ainsi, des écrivains ont déjà adressé des lettres à la ville de Beyrouth, notamment celles de Vénus-Khoury Ghatta, d'Alexandre Najjar et de Marc Lévy. »
Pour sa part, Mohammad Safa, conseiller du ministre des Télécommunications, a mis l'accent sur les projets réalisés récemment, tandis que Marwa Akkari, directrice du cabinet du ministre de la Culture, a encouragé les Libanais à écrire et à lire. Prenant la parole, Élodie Morel, directrice du journal I-Loubnan, a réitéré cet encouragement : « Ce site n'est pas un Web fermé, mais communautaire et participatif, a-t-elle dit. Seules les émotions partagées peuvent réduire les tensions au Liban. »
Par la suite, les élèves du Lycée, section théâtre, ont investi les lieux. Dans une mise en scène interactive, ils ont animé l'espace et lu des lettres déjà adressées à Beyrouth. Fredonnant des airs de Barbara, ils ont délivré un véritable aveu d'amour, très applaudi par l'audience.
Une lettre, quoi de plus désuet, mais quoi de plus vivant ? Depuis l'invention de l'écriture, les hommes s'écrivent et partagent des émotions. Missive ou dépêche, ce courrier franchit les frontières de l'espace et du temps. Lettres d'amour ou autres enveloppes, elles n'ont plus aujourd'hui, à cause de l'Internet, ce même...

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