La première session a été consacrée à un état des lieux sur la recherche médicale au Liban, présenté par le Dr Issam Kassab, chef du département de pharmacologie de l'Université libanaise. Les responsables de trois centres hospitaliers universitaires (les Drs Rabab Rassi Khoury, de l'Hôtel-Dieu, Elfat Osta, de l'hôpital de l'Université américaine de Beyrouth, et Waël Abi Ghanem, de l'hôpital Saint-Georges des grecs-orthodoxes) ont par la suite insisté sur les standards de qualité adoptés dans leurs établissements respectifs.
La seconde session a été consacrée aux résultats de la première étude nationale menée par le Dr Fadi Abou Mrad, coordinateur de la CUEMB, sur les essais cliniques au Liban.
Le conférencier d'honneur à ce colloque, le Pr Jean-Louis Montastruc, directeur du Centre régional de pharmacovigilance à Toulouse, a parlé de « La pharmacovigilance en France : historique et vision d'avenir ».
Le colloque a été clôturé par une table ronde sur le thème « Vers une activation du contrôle de la pharmacovigilance au Liban », qui a réuni la directrice du département du médicament au ministère de la Santé ainsi que le président de l'ordre des pharmaciens, Saleh Dbeibo, et le conseiller juridique de l'ordre des médecins, Charles Ghafari.
Les recommandations du colloque se résument comme suit :
- La nécessité d'imposer au médecin l'obligation de prévenir le ministère de la Santé des cas présentant des effets indésirables majeurs à l'utilisation d'un médicament.
- Collecter les données en relation avec les effets indésirables du médicament au Centre national de pharmacovigilance.
commentaires (0)
Commenter