Grippe porcine : l'OMS recense près de 40.000 cas dont 167 morts

Le virus A(H1N1) de la grippe porcine a contaminé 39.620 personnes dans 89 pays et territoires, faisant 167 morts, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) établi mercredi et publié jeudi sur le site internet de l'organisation.

Depuis le précédent bilan de l'OMS, publié lundi, 3.692 nouveaux cas de grippe porcine, dont quatre morts supplémentaires (1 en Argentine et 3 au Canada) ont été répertoriés officiellement.

Le nombre de patients recensés a fait un bond au Canada (+ 1.071 à 4.049 cas dont 7 mortels), au Chili (+ 641 à 2.335 cas dont 2 mortels), en Argentine (+ 390 cas à 733, dont un mortel), en Australie (+ 289 à 2.112 cas), en Thaïlande (+ 281 à 310 cas), au Royaume Uni (+ 235 à 1.461 cas, dont un mortel) et aux Philippines (+ 116 à 193 cas).

Voici les évolutions dans les pays où des cas mortels ont été recensés, ainsi que dans les autres où plus d'une centaine de malades ont été diagnostiqués :

Etats-Unis: 17.855 cas, 44 mortels (-1 mort, suite à une analyse)

Mexique: 6.241 cas, 108 mortels (inchangé)

Canada: 4.049 cas, 7 mortels (+ 1071 malades, + 3 décès)

Chili: 2.335 cas, 2 mortels (+ 641 malades)

Royaume Uni: 1.461 cas, 1 mortel (+ 235 malades)

Argentine: 733 cas, 1 mortel (+ 390, + 1 décès)

Guatemala: 128 cas, 1 mortel (+ 9 malades)

Costa Rica: 149 cas, 1 mortel (+ 45 malades)

Rép. Dominicaine: 93 cas, 1 mortel (inchangé)

Colombie: 53 cas, 1 mortel (+ 11 malades)

Australie: 2.112 (+ 289)

Japon: 666 (+ 61)

Espagne: 499 (+ 11)

Chine: 382 (+ 64)

Thaïlande: 310 (+ 281)

Panama: 272 (inchangé)

Allemagne: 195 (+ 25)

Philippines: 193 (+ 116)

Israël: 152 (+ 35)

Nouvelle Zélande: 167 (+ 41)

Salvador: 125 (+ 30)

France: 118 (+ 38)

Nicaragua: 118 (+ 62)

Pérou: 112 (+ 21)

Honduras: 100 (+ 11)

L'OMS procède à ses propres vérifications, ce qui explique le décalage entre ses statistiques et celles des pays.

Elle relativise par ailleurs la "pertinence" des statistiques en relevant que certains des pays les plus touchés, dont les Etats-Unis, ont renoncé à comptabiliser la totalité des contaminations. En outre, l'organisation estime que beaucoup de pays pauvres n'ont pas les moyens de détecter la présence du virus.