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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

Chasser le naturel, il revient au galop

Jeudi dernier, les beautiful people beyrouthins ont rallié l'Unesco pour le dîner de la Fondation nationale du patrimoine (FNP). Loin de l'atmosphère empesée de certaines réceptions, l'occasion a été particulièrement marquée par la bonne humeur et la fantaisie de l'ex-Première dame et présidente de la FNP, Mona Hraoui, qui a mené tambour battant la fête. Véritable boute-en-train et en verve ce soir-là, elle a donné le ton de la Lebanese Way of Life traditionnelle en évoluant au rythme des chansons du terroir - Tallou ahbabna tallou - et entraînant dans le mouvement Leila Solh et d'autres convives.
L'art culinaire faisant aussi partie du patrimoine, les buffets étaient richement garnis de plats libanais... dont une délicieuse « kebbé arnabieh » venue tout droit de chez Michel Eddé et une excellente « moughrabié », concoctée par Andrée Tayyar. Le dessert - qui a fait son entrée en grande pompe au son de Rajeh rajeh yit ammar Loubnan - a remporté un vif succès : déclinée en papier mâché, posée sur un pain d'Espagne et scintillant sous un feu d'artifices, la miniature du Musée national de Beyrouth a été vivement applaudie par les invités, dont les ambassadeurs des États-Unis, d'Espagne, de France, de Grèce, d'Italie, de l'Uruguay... et évidemment le ministre de la Culture Tammam Salam, qui - pris dans le tourbillon de ses fonctions ministérielles, des activités de « Beyrouth, capitale mondiale du livre » et des préparatifs des prochaines élections législatives - s'est offert un souffle de détente, bref, mais salvateur.

Le goût de la mise en scène

La Marseillaise et l'hymne national libanais chantés a capella par le chœur de la cathédrale Saint-Georges (Antoine Abdallah) ont donné le coup d'envoi du dîner de gala de l'Union des Français de l'étranger, vendredi soir, à l'hôtel Phoenicia. L'événement - qui s'est déroulé en présence de l'ambassadeur de France et Mme André Parant, du ministre Raymond Audi et des ambassadeurs d'Allemagne, de Belgique, de Tunisie et de Michel Eddé qui n'a pas hésité à esquisser quelques pas de danse -  a drainé un grand nombre de Français du Liban et leurs amis libanais, qui se sont retrouvés dans une ambiance amicale et décontractée, investissant jusqu'à tard dans la nuit le dancer floor.
Paolo Bongia, Nada LeCavelier, Bang & Olufsen, Iwan Maktabi, la Cyprus Airways, la boutique Céline et le peintre Mouna Bassili Sehnaoui, pour ne citer que quelques-uns, s'étaient mobilisés pour offrir des cadeaux, dont une partie a été décrochée par Joumana Debbané, Antoine Daher et Hala Chahine. C'était aussi l'occasion pour la jeune styliste Sara Sabini de présenter ses créations. Un défilé suivi par l'intervention du président de l'UFE, Jean-Louis Mainguy, qui, montant sur le podium, interrompe les musiciens pour annoncer que l'ancienne ministre et vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal a fait donation d'un chèque de 50 000 dollars pour les bourses universitaires. Puis l'invitant à le rejoindre sous les feux de la rampe, il lui remet, sous un tonnerre d'applaudissements, la plus haute distinction de l'UFE. Un documentaire de dix minutes sur l'œuvre de la fondation a été ensuite projeté.

Sœur Marie Keyrouz à la villa Médicis

Directeur de la mythique villa Médicis - vitrine de la France à Rome -, Frédéric Mitterrand a organisé une soirée aux chandelles autour de l'œuvre de Richard Avedon et un concert de sœur Marie Keyrouz, accompagnée de son Ensemble de la paix, composé de musiciens et chanteurs chrétiens et musulmans. Missionnaire pour la paix par le biais du chant sacré, cultivant avec un égal bonheur les chants milanais, grégoriens, byzantins ou syro-maronites, voire même Gounod, Bruckner et plus récemment Schubert, sœur Marie Keyrouz est entrée en quelques années au cœur de l'actualité musicale. Elle sillonne le monde pour témoigner que le chant, ce médiateur, est le pont entre les peuples.

« Wonderful Life » dans la Békaa

Tout le monde profite des délicieuses journées du printemps dans la Békaa : le temps d'un déjeuner, Philippe Bustros a investi les parcs de Kefraya ;  l'hôtel Massabki a rouvert ses portes ; et de nombreux amis, notamment Mona Pharaon, Arlette Hayek, Émile Riachi, Raymond et Philippe Jabre, Jihad Mourakkadé, Maha Tarazi et Névine Imad, se sont retrouvés autour d'un repas champêtre organisé par Pierre et Claude Issa dans leur domaine à Taanayel. À l'honneur, les plats libanais superbement présentés sur des charrettes de maraîchers ornées de motifs végétaux et floraux et le traditionnel mouton méchoui  arrosé de vins de la région.
Chasser le naturel, il revient au galop Jeudi dernier, les beautiful people beyrouthins ont rallié l'Unesco pour le dîner de la Fondation nationale du patrimoine (FNP). Loin de l'atmosphère empesée de certaines réceptions, l'occasion a été particulièrement marquée par la bonne humeur et la fantaisie de l'ex-Première...

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