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Lifestyle - Festival de Cannes

Une palme d’or pour un « ruban blanc »

Alain Resnais reçoit le prix spécial pour l'ensemble de sa carrière ; Charlotte Gainsbourg récompensée avec le prix d'interprétation féminine.
Le cinéaste autrichien Michael Haneke a remporté hier la Palme d'or du 62e Festival de Cannes avec son long métrage Le ruban blanc, chronique d'événements mystérieux survenant dans un village du nord de l'Allemagne à la veille de la Première Guerre mondiale. « Parfois ma femme me pose une question très féminine, est-ce que tu es heureux ? C'est difficile de répondre, parce que le bonheur, c'est une chose rare. Mais maintenant, je peux te dire Suzy, "c'est un moment dans ma vie vraiment très heureux et pour toi aussi, je pense" », a réagi Michael Haneke après avoir reçu la palme. Le metteur en scène d'origine allemande est un hôte régulier du Festival de Cannes. Il y a présenté ses six derniers longs métrages. La pianiste a obtenu le grand prix en 2001, plus un double prix d'interprétation pour Isabelle Huppert et Benoît Magimel. Caché décrochait quatre ans plus tard le prix de la mise en scène.
Un an après la Palme d'or de Laurent Cantet avec Entre les murs, un autre film français s'inscrit cette année au palmarès, puisque Un prophète, de Jacques Audiard, se voit distingué par le grand prix, plus haute distinction après la palme. Audiard y montre l'ascension dans le milieu d'un jeune repris de justice, à partir de son incarcération. Le jury présidé par Isabelle Huppert a mis un autre Français à l'honneur en la personne d'Alain Resnais, récompensé à 86 ans par un prix exceptionnel pour l'ensemble de son œuvre et sa contribution au cinéma. Le réalisateur de Nuits et Brouillard et Hiroshima mon amour présentait en compétition son dernier film, Les Herbes folles.
Le prix d'interprétation masculine échoit à Christoph Waltz, acteur autrichien qui joue le rôle du colonel SS Landa dans Inglourious Basterds, de Quentin Tarantino. Le prix d'interprétation féminine revient à Charlotte Gainsbourg, qui donne la réplique à Willem Dafoe, dans Antichrist, film puissant et éprouvant du cinéaste danois Lars von Trier.
Le cinéma asiatique, qui était venu en force en compétition, repart avec trois prix. Le prix de la mise en scène pour le cinéaste philippin Brillante Mendoza avec Kinatay, tandis que le prix du scénario a été attribué à Nuits d'ivresse printanière, du cinéaste chinois Lou Ye. Thirst, ceci est mon sang..., du Coréen Park Chan-wook, dont Old Boy reçut le grand prix en 2004, partage le prix du jury avec la Britannique Andrea Arnold qui a montré Fish Tank. Andrea Arnold avait déjà remporté ce prix en 2006 avec Red Road.
Le cinéaste autrichien Michael Haneke a remporté hier la Palme d'or du 62e Festival de Cannes avec son long métrage Le ruban blanc, chronique d'événements mystérieux survenant dans un village du nord de l'Allemagne à la veille de la Première Guerre mondiale. « Parfois ma femme me pose une question très féminine,...
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