L'Inde et le Pakistan, nés en août 1947 de la partition bâclée et sanglante du « Raj » britannique, avaient amorcé en janvier 2004 un laborieux processus de paix. Mais il est gelé depuis les attentats de Bombay de la fin novembre 2008 (174 tués, dont neuf des dix assaillants). New Delhi, Washington et Londres imputent ces attaques au Lashkar-e-Taïba (LeT), un groupe islamiste armé clandestin pakistanais, actif au Cachemire. L'Inde dénonce en outre la complicité de services de renseignements militaires pakistanais (Inter-services intelligence, ISI). Le Pakistan a admis que le complot avait été « en partie » ourdi sur son territoire, preuve, selon l'Inde, que son « frère ennemi » est bien « l'épicentre du terrorisme mondial ».
Le nouveau ministre indien des Affaires étrangères a déclaré que son pays était disposé à faire la paix avec le Pakistan, à la condition qu'Islamabad éradique les groupes islamistes sur son territoire, dont l'un d'eux est accusé d'avoir commis les attentats de Bombay. « Nous souhaitons vivre en paix avec...
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