Ainsi, Samir Jisr, député du Courant du futur, a assuré que « le 7 mai est une marque indélébile de déshonneur dans l'histoire de la Résistance, puisque c'est le jour où celle-ci a dirigé ses armes vers l'intérieur ». « En quoi le 7 mai a-t-il protégé Beyrouth et en quoi est-il glorieux, alors que nous nous souvenons tous de ce jour noir où la dignité des gens a été bafouée, et où leurs maisons et leurs bureaux ont brûlé », s'est-il demandé. Et d'ajouter : « Quand nous évoquons cette date, ce n'est pas pour exacerber les blessures, mais pour en tirer les leçons. »
Pour la Jamaa islamiya, « ce jour du 7 mai 2008 est, contrairement à ce que prétendent certains, un jour noir, qui a causé de grandes souffrances et mis plusieurs régions libanaises, notamment Beyrouth, au bord de la guerre civile ».
Ammar Houri, député du Courant du futur, a estimé que les propos de Nasrallah montrent qu'il est « convaincu que le 7 mai est un jour glorieux ». « Que disent-ils aux parents des martyrs tombés ce jour-là à Beyrouth sur les détails de la gloire qu'ils ont réalisée en tuant leurs fils ? » s'est-il demandé. « Les maîtres de ce "jour glorieux" cherchent-ils à créer un précédent selon lequel l'opposition, toute opposition, aurait le droit de protester contre les décisions d'un gouvernement par les armes ? » a-t-il dit. « Quelle est la raison d'être d'un État dans ces conditions ? Quelles nouvelles règles du partenariat national cherche-t-on à imposer ? Les jours seront-ils glorieux de cette même manière au cas où ils obtiennent la majorité (aux élections) ? » a-t-il poursuivi.
Enfin, le chef du mouvement estudiantin du Futur, Ahmad Hariri, a estimé que « la meilleure réponse au 7 mai et aux accusations infondées que certains lancent contre le Courant du futur se fera par les urnes le 7 juin ».