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Culture - Lecture publique

« Jours tranquilles à Beyrouth » : pause lecture à la gare…

Rendez-vous ce soir, à 18h00, à la gare ferroviaire de Mar Mikhaël, avec Nathalie Bontems et David Hury. Les deux auteurs de « Jours tranquilles à Beyrouth » y donneront une «lecture en plein air » de textes tirés de leur recueil commun de chroniques libanaises.
Second opus - après Jours tranquilles à Ramallah de Gilles Kraemer - d'une collection éditée par les éditions Riveneuve et « consacrée à des villes dont on entend beaucoup parler dans les médias sans vraiment les connaître », Jours tranquilles à Beyrouth, coécrit par un couple de journalistes français, livre un témoignage « à angle large » sur deux années mouvementées qui ont comme point de départ la guerre de juillet 2006.
Correspondants de presse française et belge, Nathalie Bontems et David Hury vivent depuis plus de dix ans au Liban, où ils se sont connus et mariés. Partageant une vraie passion pour le pays du Cèdre, ils ont choisi de s'y installer, d'y fonder une famille et de braver les multiples soubresauts politiques et sanglants qui en ponctuent le quotidien. La guerre de juillet 2006, ils l'ont vécue de l'intérieur. À la fois en tant que reporters se déplaçant sur le terrain et en tant que famille soumise à la complexité de ces événements. C'est sans doute pourquoi, parallèlement à leurs dépêches et correspondances à destination de l'étranger, ils ont ressenti le besoin de tenir une sorte de journal sur leur blog où, en plus des informations habituelles sur cette période mouvementée, ils consignaient « des observations plus personnelles sur ce que c'est que de vivre au Liban : les anecdotes et petites péripéties quotidiennes, les situations et les gens qui nous ont touchés, mais aussi les désespérances et les frustrations que ce pays, auquel on voue un si grand attachement, peut susciter parfois », indique Nathalie Bontems.  
Leur blog, remarqué par les éditeurs de la maison Riveneuve, va ainsi donner naissance au recueil de chroniques réunies donc sous l'ironique intitulé de Jours tranquilles à
Beyrouth*.
Un ouvrage de petit format qui livre, à travers un bouquet de courts textes courant sur 200 pages, un témoignage inhabituel. Différent, non seulement parce qu'il a été rédigé à quatre mains (« chacun d'entre nous relisait et réarrangeait le texte de l'autre », indique Bontems) ni parce qu'il aborde différentes facettes de la vie libanaise rarement médiatisée, mais surtout parce que, tout en gardant un ton objectif, donc parfois critique et ironique - de journaliste -, il constitue une véritable déclaration d'amour au Liban.
Un bel ouvrage, fruit du travail d'un couple au regard commun, dont vous pourrez goûter quelques extraits vocaux au cours de la lecture publique, accompagnée d'un fond musical concocté par Jade, le DJ du Basement, organisée ce soir dans le cadre de « Beyrouth, capitale mondiale du livre ».

* Déjà disponible en librairie. 
Second opus - après Jours tranquilles à Ramallah de Gilles Kraemer - d'une collection éditée par les éditions Riveneuve et « consacrée à des villes dont on entend beaucoup parler dans les médias sans vraiment les connaître », Jours tranquilles à Beyrouth, coécrit par un couple de...

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