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Nos Lecteurs ont la Parole

Les lecteurs ont voix au chapitre

À propos de la liste du CPL à Achrafieh

J'ai été très déçue par la liste présentée par le CPL dans la région d'Achrafieh. Nous estimons tous grandement le général Abou Jamra, mais nous ne nous attendions vraiment pas à ce que sa candidature soit ainsi sacrifiée sur l'autel d'Achrafieh. Cette candidature a le double désavantage d'affaiblir notre position à Achrafieh (du fait que les habitants lui préféreront toujours un de leurs fils) et de ne pas exploiter le potentiel du général dans sa région. Qu'en est-il de Massoud Achkar ? Il est vrai que, grâce à sa popularité, il peut être d'un grand soutien au CPL dans cette bataille cruciale. Mais peut-on vraiment garantir qu'il suivra les directives telles que dictées par le parti ? N'y a-t-il pas un risque qu'il soit un cheval de Troie ? Rien qu'à visiter son website électoral, on remarque une absence flagrante de toute référence à notre parti, ne serait-ce qu'à travers notre célèbre logo. Et pour comble, c'est la couleur bleue qui a été choisie pour le website comme pour les affiches électorales ! Qu'on m'explique !
Nos militants purs et durs, les vrais fils d'Achrafieh, tels que Ziad Abs ou Michel Metni - qui ont déjà tant offert au parti - sont-ils donc si peu méritants pour qu'ils ne puissent aspirer eux-mêmes à représenter le CPL aux élections d'Achrafieh ?
 
Jocelyne SAWAYA

C'est beau, le sport


À la cité sportive Camille Chamoun, la coupe Rafic Hariri dans la salle Pierre Gemayel, sous les yeux de Nayla Gebran Tuéni...
C'est beau le sport!

Éliane EL-ALAM

Démocratiquement vôtre


Pour diverses raisons, tout le monde s'accorde à dire que les élections du 7 juin sont cruciales. Il est vrai que les retournements d'alliances au lendemain du dernier scrutin ont quelque peu faussé la donne. Chez les chrétiens en particulier, la suprématie d'un parti sur l'autre a été vite contestée par le camp opposé pour diverses raisons : programme électoral non respecté, nouvelles alliances... La « minorité » réclamant, depuis, des élections anticipées refusées par la « majorité ».
Il est vrai aujourd'hui que la grande bataille se situe au niveau des chrétiens. La donne est claire et les deux camps chrétiens sont remontés à bloc, chacun assurant à ses partisans une victoire inéluctable, les plus courtisés étant les déçus et les indécis. Mais pour avoir leurs voix encore faut-il qu'ils votent, ce qui est loin d'être gagné. C'est justement là où réside le problème.
Comme les deux camps sont aux antipodes l'un de l'autre, les alliances sur la scène chrétienne, cette fois, ne connaîtront pas de changements majeurs au lendemain des élections.
Il est vrai que la pluralité a toujours été un signe de santé et de démocratie, mais quand cette division affaiblit toute une communauté au niveau de la prise de décision nationale, l'union sacrée devient une obligation. La bi ou tripolarité que nous vivons depuis les dernières élections a montré ses limites. La neutralité ne fera que perpétuer la situation actuelle car chacun revendiquera, après les élections, ces voix neutres. Il est grand temps de rassembler, après tant d'années de division. Et quel meilleur moyen pour définir le poids politique de chacun que celui de voter ?
Au niveau de la rue chrétienne (comme ailleurs), le terme « démocratie consensuelle » n'a aucun sens et rien ne sert non plus de se lamenter après-coup ; usez de votre droit et choisissez le Liban que vous voulez pour ne pas revivre les blocages et contre-blocages vécus depuis les dernières législatives. Pour avoir un seul et unique gagnant, il est donc impératif pour tous les chrétiens de se diriger le 7 juin vers les urnes.
Que le meilleur gagne !

Serge ZARKA

Ne  pas baisser les bras

Beaucoup de partisans du 14 Mars en veulent à leurs leaders de les avoir dupés et trahis. Ils en veulent à leurs faiblesses, à leurs mensonges. Ils leur en veulent d'avoir servi leurs propres intérêts avant celui du peuple. Aujourd'hui, dégoûtés, ils baissent les bras et ne veulent plus voter. Et là est le problème. Parce qu'aujourd'hui, ce n'est plus pour un homme et sa liste qu'on vote, ce n'est pas pour Geagea ou ses Forces libanaises, pour Hariri et la communauté sunnite ; ce n'est pas Gemayel et son fief qu'on nomme. C'est notre avenir, notre liberté et notre démocratie que nous élisons, en ce 7 juin.
En refusant de voter, c'est notre défaite que nous signons.
En abandonnant la partie, c'est l'ère du despotisme que nous appelons.
En nous taisant ce 7 juin, c'est notre liberté que nous assassinons.
En refusant d'avaliser la politique du 14 Mars, c'est pour la politique syro-iranienne que nous optons. En refusant d'élire le 14 Mars, c'est le triomphe de la Syrie et de ses alliés que nous célébrerons.
En nous laissant emporter par la colère et la rage, c'est l'avenir de nos enfants que nous condamnons.
En baissant les bras, c'est Samir, Pierre, Gebran, tous ceux qui sont morts pour cette liberté, que nous assassinons une deuxième fois.
En abandonnant la partie, c'est toute la base de notre démocratie et notre fierté de vivre que nous vendons.
Voilà pourquoi l'heure n'est pas aux sentiments et à la haine. Voilà pourquoi ce 7 juin, nous ne pouvons pas baisser les bras. Voilà pourquoi ce 7 juin, la mort dans l'âme, nous devons aller voter, pour sauver notre liberté, notre indépendance et notre souveraineté, pour leur prouver que le Liban ne peut pas mourir.

Lamia SFEIR DAROUNI

Les martyrs... volontaires

On n'en parle pas souvent... Chacun a ses martyrs et la kyrielle d'innocents morts à chaque fois.
Quand le canon se tait, tassés dans les abris ou dans les bas étages des immeubles, le silence nous semble pesant, effrayant. Leur sirène nous redonne de l'espoir : quelqu'un veille sur nous, nous ne sommes pas seuls.  Ils sont là pour nous. Ils sont partout, pour les autres aussi.
À 18 ou 30 ans, nous restons des enfants pour nos parents. La blessure ne se referme jamais quand il s'agit de la perte d'un enfant, d'un volontaire fauché en pleine action : sauver l'humain.
Ils sont tombés sous leur drapeau : une croix rouge comme le sang, rouge comme l'amour du prochain, comme le don de soi ; rouge au milieu d'un étendard blanc :  blanc comme leurs âmes, blanc comme leur jeunesse.

Lilian MOUSSAWER

Le cas du Hezbollah


Il faut rappeler que l'écrasante majorité de chrétiens étaient pour la neutralité vis-à-vis d'Israël et contre la résistance palestinienne. Que s'est-il passé ? La guerre civile, puisque l'autre moitié de la population se sentait solidaire de la résistance palestinienne. De nos jours, les chrétiens sont divisés pour et contre le Hezbollah,  sans toutefois aller jusqu'à une participation effective. Serions-nous en meilleure position si tous les chrétiens étaient contre le parti de Dieu ? Personnellement, je ne le crois pas. Pire, il y aurait eu la possibilité de conflits intercommunautaires, voire la possibilité d'une guerre civile, durant l'été 2006. Toutes les armées arabes n'ont pas pu venir à bout d'Israël. Dans ces conditions, pourrions-nous effectivement interdire à une communauté de ne pas protéger nos frontières, contre une possible agression israélienne et d'une déstabilisation politique ? Ceux qui prônent l'élimination des armes du Hezbollah sont priés de faire preuve d'un peu plus de réalisme. Personnellement, je suis pacifiste et j'aurais préféré une stabilisation politique. Malheureusement, l'existence du Hezbollah ne dépend pas des Libanais.

Antoine N. CHÉMALI 
À propos de la liste du CPL à AchrafiehJ'ai été très déçue par la liste présentée par le CPL dans la région d'Achrafieh. Nous estimons tous grandement le général Abou Jamra, mais nous ne nous attendions vraiment pas à ce que sa candidature soit ainsi sacrifiée sur l'autel d'Achrafieh. Cette...

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