M. Haïdar a ajouté que « l'action politique est démocratique », et que « la concurrence électorale est légale et nécessaire, pour que perdure la démocratie ». « Cette action ne doit pas être interprétée comme une adversité contre une autre partie, mais comme une concurrence démocratique, qui doit être respectée, de part et d'autre », a-t-il dit.
De son côté, le député Samir Azar a réitéré sa détermination à maintenir sa position nationale « qui ne souffre d'aucun marchandage ». Il a évoqué à ce propos sa position sur « les ambitions bellicistes israéliennes, que ce soit envers la terre et l'eau au Sud ou à l'égard du modèle libanais de coexistence et de diversité ».
M. Azar a ajouté que le Bloc du développement et de la libération a accompagné les luttes de la population du Sud, a constamment œuvré « pour bâtir un État libanais fort, libre et indépendant, pour améliorer et renforcer la démocratie et pour instaurer un développement équilibré dans l'ensemble du pays ».
Le député a estimé que « chacun a le devoir de se rendre aux urnes, et d'y aller avec un esprit sportif, loin de toute provocation ou violence, que ce soit au niveau du comportement ou du discours politique, dans l'objectif de renforcer l'opération démocratique et de préserver la stabilité dans les villes et les villages ». « C'était notre style d'action, lors des précédentes législatives, ça le restera aujourd'hui », a-t-il affirmé, observant que « les élections ne sont pas une bataille, mais un référendum pour consulter la population ».
Samir Azar a conclu en disant que « les forces avec lesquelles il est en compétition aujourd'hui pourront être ses alliés demain. Le slogan "isoler l'autre" n'a jamais figuré et ne figurera jamais dans notre dictionnaire ».
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