Carlos Chahine vient de faire une entrée bien remarquée dans le monde du court-métrage au « Tribeca Film Festival » de New York qui s'est tenu du 22 avril au 3 mai 2009. Véritable gageure, après avoir remporté le prix Ciné Cinécourt Cinecima au 30e Cinemed de Montpellier en novembre 2008, et le Mur d'or du meilleur court-métrage au 5e Festival international du film de Dubaï en décembre 2008, ce premier film, écrit et dirigé par Carlos Chahine, intitulé « La route du Nord » (2008), vient de recevoir le premier prix du court-métrage de Tribeca Film Festival, une distinction parmi une pléiade de 2 500 films proposés cette année dont 45 sélectionnés.
Les raisons de ce choix ? Le jury de sélection, composé de James Franco, Thomas Haden Church, Mary Harron, Debra Messing et Mary Kate Olsen, qui lui a attribué ce prix, s'explique : « Nous avons finalement choisi le vainqueur pour l'histoire poétique, véridique et loin de tout sentimentalisme du retour d'un homme vers sa terre natale pour enterrer son père mort vingt ans plus tôt. Le directeur, Carlos Chahine, traite un sujet douloureux, malgré ses absurdités et ses contradictions, avec humour, fraîcheur et subtilité ». Le lauréat a reçu des mains de Debra Messing la somme de 5 000 dollars et aussi une œuvre d'art Untitled du célèbre artiste David Salle dont les œuvres se trouvent dans les plus grandes collections internationales.
Une comédie dramatique très intime
De quoi s'agit-il ? Mélange d'autobiographie et de fiction, ce premier court-métrage est une comédie dramatique, en arabe et en français, d'une durée de 25 minutes. C'est l'histoire de Karim, la quarantaine, qui vit en France depuis sa jeune adolescence. Pour la première fois depuis ces années-là, il retourne au Liban pour transférer la dépouille de son père, mort durant la guerre du Liban, au village natal de sa mère, Mazraat Abi Saab. « C'est l'histoire personnelle de l'exil qui représente un lien profond entre un homme et sa terre d'enfance, une histoire d'amour racontée avec un zeste de fiction », explique le réalisateur. « Je l'ai dédiée à ma sœur Carmen parce que c'est aussi une histoire commune », confie Carlos Chahine, lors d'un entretien accordé à L'Orient-Le Jour, à l'issue de la projection du film à New York.
Une gageure réussie. Dans ce film, le cinéaste, qui est aussi l'acteur principal du film, nous entraîne dans certains quartiers de Beyrouth et ses environs ; nous fait vivre une soirée branchée beyrouthine à « La centrale », dont le toit ouvrant laisse entrevoir un firmament scintillant d'étoiles ; nous embarque vers la montagne en passant par le pont de Nahr el-Kalb et la route de Tripoli ; se laisse aller à l'émotion en plongeant dans une piscine, avant d'arpenter les cimes boisées empruntant des routes sinueuses plantées de croix, vestige du chemin de croix d'avril 2008, au moment où le film avait été tourné, pour aboutir enfin au village de Mazraat Abi-Saab, sa dernière destination. Réalisé en deux ans, financé en partie par la France, préacheté par Arte et aussi par le CNS, ce court-métrage a coûté 140 000 euros.
Des projets ? Loin de dormir sur ses lauriers, Carlos Chahine travaille sur un autre court-métrage intitulé Le fils du joueur, qui se situe dans la même thématique ayant pour sujet le rapport d'un petit garçon de cinq ans avec son père. Il s'agit là aussi d'une histoire de famille. Il travaille en même temps à la réalisation d'un long-métrage.
Établi en France dès l'âge de 15 ans et après avoir fait des études d'art dentaire qu'il n'a pratiquées que brièvement, Carlos Chahine se lance dans la carrière cinématographique. Il joue dans plusieurs films en tant qu'acteur avant de devenir réalisateur. Il a joué notamment dans The Last Man de Ghassan Salhab pour lequel il avait obtenu le « Best Actor Award » au Festival international du film de Singapour.
Lancé en janvier 2002 par l'acteur Robert De Niro et la productrice Jane Rosenthal en réponse aux attentats du 11 septembre 2001, le Tribeca Film Festival de New York a clôturé le 3 mai sa huitième édition. Au cours de ce festival, plus d'une centaine de films, documentaires, courts et longs-métrages, animations, ont été projetés dans des salles situées dans le sud de Manhattan dans l'East Village et à Tribeca, le quartier qui surplombe « Ground Zero ».
Les raisons de ce choix ? Le jury de sélection, composé de James Franco, Thomas Haden Church, Mary Harron, Debra Messing et Mary Kate Olsen, qui lui a attribué ce prix, s'explique : « Nous avons finalement choisi le vainqueur pour l'histoire poétique, véridique et loin de tout sentimentalisme du retour d'un homme vers sa terre natale pour enterrer son père mort vingt ans plus tôt. Le directeur, Carlos Chahine, traite un sujet douloureux, malgré ses absurdités et ses contradictions, avec humour, fraîcheur et subtilité ». Le lauréat a reçu des mains de Debra Messing la somme de 5 000 dollars et aussi une œuvre d'art Untitled du célèbre artiste David Salle dont les œuvres se trouvent dans les plus grandes collections internationales.
Une comédie dramatique très intime
De quoi s'agit-il ? Mélange d'autobiographie et de fiction, ce premier court-métrage est une comédie dramatique, en arabe et en français, d'une durée de 25 minutes. C'est l'histoire de Karim, la quarantaine, qui vit en France depuis sa jeune adolescence. Pour la première fois depuis ces années-là, il retourne au Liban pour transférer la dépouille de son père, mort durant la guerre du Liban, au village natal de sa mère, Mazraat Abi Saab. « C'est l'histoire personnelle de l'exil qui représente un lien profond entre un homme et sa terre d'enfance, une histoire d'amour racontée avec un zeste de fiction », explique le réalisateur. « Je l'ai dédiée à ma sœur Carmen parce que c'est aussi une histoire commune », confie Carlos Chahine, lors d'un entretien accordé à L'Orient-Le Jour, à l'issue de la projection du film à New York.
Une gageure réussie. Dans ce film, le cinéaste, qui est aussi l'acteur principal du film, nous entraîne dans certains quartiers de Beyrouth et ses environs ; nous fait vivre une soirée branchée beyrouthine à « La centrale », dont le toit ouvrant laisse entrevoir un firmament scintillant d'étoiles ; nous embarque vers la montagne en passant par le pont de Nahr el-Kalb et la route de Tripoli ; se laisse aller à l'émotion en plongeant dans une piscine, avant d'arpenter les cimes boisées empruntant des routes sinueuses plantées de croix, vestige du chemin de croix d'avril 2008, au moment où le film avait été tourné, pour aboutir enfin au village de Mazraat Abi-Saab, sa dernière destination. Réalisé en deux ans, financé en partie par la France, préacheté par Arte et aussi par le CNS, ce court-métrage a coûté 140 000 euros.
Des projets ? Loin de dormir sur ses lauriers, Carlos Chahine travaille sur un autre court-métrage intitulé Le fils du joueur, qui se situe dans la même thématique ayant pour sujet le rapport d'un petit garçon de cinq ans avec son père. Il s'agit là aussi d'une histoire de famille. Il travaille en même temps à la réalisation d'un long-métrage.
Établi en France dès l'âge de 15 ans et après avoir fait des études d'art dentaire qu'il n'a pratiquées que brièvement, Carlos Chahine se lance dans la carrière cinématographique. Il joue dans plusieurs films en tant qu'acteur avant de devenir réalisateur. Il a joué notamment dans The Last Man de Ghassan Salhab pour lequel il avait obtenu le « Best Actor Award » au Festival international du film de Singapour.
Lancé en janvier 2002 par l'acteur Robert De Niro et la productrice Jane Rosenthal en réponse aux attentats du 11 septembre 2001, le Tribeca Film Festival de New York a clôturé le 3 mai sa huitième édition. Au cours de ce festival, plus d'une centaine de films, documentaires, courts et longs-métrages, animations, ont été projetés dans des salles situées dans le sud de Manhattan dans l'East Village et à Tribeca, le quartier qui surplombe « Ground Zero ».
Carlos Chahine vient de faire une entrée bien remarquée dans le monde du court-métrage au « Tribeca Film Festival » de New York qui s'est tenu du 22 avril au 3 mai 2009. Véritable gageure, après avoir remporté le prix Ciné Cinécourt Cinecima au 30e Cinemed de Montpellier en novembre 2008, et le Mur d'or du...
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