Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a affirmé hier qu'il n'était plus en faveur de l'entrée de la Turquie dans l'Europe, précisant avoir été « très choqué » par les pressions turques contre le choix du Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, comme patron de l'OTAN. Ankara a fini par céder à des pressions américaines, en échange de plusieurs garanties. À l'appui de son opposition, la Turquie reprochait à M. Rasmussen d'avoir défendu la publication au Danemark de caricatures controversées du prophète Mohammad, qui avaient provoqué la colère du monde musulman en 2005. Les États-Unis se sont portés garants de plusieurs engagements de M. Rasmussen à favoriser, une fois à l'OTAN, un dialogue avec le monde musulman.
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a affirmé hier qu'il n'était plus en faveur de l'entrée de la Turquie dans l'Europe, précisant avoir été « très choqué » par les pressions turques contre le choix du Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, comme patron de l'OTAN. Ankara a...
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