« Dialogue des carmélites » avec l’Helikon Opera

L'action se situe à Paris et à Compiègne. En 1789, Blanche de la Force décide d'entrer au Carmel où, sans le savoir, elle vivra les derniers jours de la congrégation, mise à mal par la Révolution française. C'est l'Helikon Opera qui interprète cet opéra poignant en trois actes et douze tableaux, d'après le texte de Georges Bernanos et sur une musique de Francis Poulenc. Créé il y a dix ans, lorsque Dmitri Bertman, un jeune metteur en scène inconnu de 23 ans, décida de réaliser, avec un groupe d'amis, une nouvelle production de la Mavra de Stravinsky, l'Helikon Opera est considéré actuellement comme l'un des plus solides et des plus novateurs de ces dernières décennies.
En quelques années, cette troupe allait présenter plus de 20 opéras différents, la plupart en première création nationale et certains en première mondiale. En 1993, Helikon devenait opéra d'État et se voyait invité au Liban, en Suisse, en Allemagne, en Irlande et en Grande-Bretagne, à Londres, où il se produisit 3 années de suite avec un égal succès.
Helikon emploie aujourd'hui environ 300 personnes. Subventionnée par la ville de Moscou, cette troupe forme un ensemble permanent, contrairement au système qui prévaut actuellement dans la plupart des maisons d'opéra.
Mais l'Helikon doit essentiellement son succès à la personnalité de son directeur et metteur en scène, Dmitri Bertman, dont l'approche moderne, décapante et l'énergie endiablée de chacune de ses productions ont su apporter un sang véritablement neuf à l'art lyrique.
En 1999, la carrière internationale d'Helikon prend son essor et le début 2001 est marqué par une triomphale tournée de 21 représentations de La Traviata aux États-Unis. Depuis, cet opéra est au rendez-vous des grandes manifestations internationales.

* Les jeudi 19 et vendredi 20 mars, 20h30.