Le président de la Fédération française de football (FFF), Jean-Pierre Escalettes, a officiellement donné le coup d'envoi de la candidature de la France à l'organisation de l'Euro 2016.
« Ce n'est pas tous les jours que la France est candidate à ce genre d'événement. La dernière fois, c'était il y a environ quinze ans, et cela allait conduire à ce que nous avons connu en 1998 », a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
« Aujourd'hui, nous sommes officiellement candidats et la lettre va partir à l'UEFA. »
« On y va pour gagner et on y va tout seuls », a ajouté Jean-Pierre Escalettes avant de déclencher avec le secrétaire d'État chargé des Sports, Bernard Laporte, le compte à rebours sous forme d'un chronomètre qui sépare cette officialisation du verdict de l'instance européenne du football, le 27 mai 2010.
Jean-Pierre Escalettes a souligné que cette candidature était avant tout un « projet sportif, pour le football mais aussi pour tout le sport français ».
La question des stades qui devront être construits en cas d'attribution du tournoi à la France a été évoquée, et Bernard Laporte a promis une enveloppe de 100 millions d'euros.
« Nous allons débloquer un fonds de 100 millions d'euros pour les stades, ce qui montre la volonté du gouvernement de soutenir cette candidature », a-t-il dit.
« Je suis là pour montrer le soutien de l'État. On se doit d'organiser de grands événements en France pour assurer le rayonnement de la France à l'international. On a la reconnaissance du monde entier qui dit : "Les Français sont bons quand ils organisent". »
« Je suis pour qu'on soit candidat à un maximum de choses pour en organiser plusieurs. Quand certains disent, n'allez pas à 2018 pour les Jeux, sinon vous n'aurez pas 2024, je dis "non". Il faut être candidat », a ajouté Bernard Laporte.
La France devrait être candidate à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver en 2018.
Quatre villes (Annecy, Grenoble, Nice et Pelvoux-Les Écrins) sont prérequérantes et le CNOSF doit désigner la ville candidate le 18 mars, avant d'envisager un éventuelle candidature pour les Jeux olympiques d'été 2024.
« Lien social »
Interrogés sur le contexte économique peu favorable à des engagements lourds, Jean-Pierre Escalettes comme Bernard Laporte se sont montrés optimistes.
« Concernant la candidature en tant que telle, il s'agit du travail d'une année qui sera financé par la fédération », a dit le président de la FFF.
Concernant les stades, Bernard Laporte y voit des opportunités.
« Dans le plan de relance, on parle d'investissements et là, il y a un investissement juste qui amènera 15 500 emplois lors de la construction, mais aussi ensuite 4 500 emplois sur le long terme, car une fois construit, un stade doit être entretenu, surveillé, etc. », a-t-il fait valoir.
Jean-Pierre Escalettes a précisé que le comité de candidature, « une structure légère et souple », serait mis en place la semaine prochaine et que le cahier des charges de l'UEFA serait connu début avril.
Lilian Thuram, membre du conseil d'administration de la FFF et ancien champion du monde et d'Europe, tiendra un rôle prépondérant. Il sera chargé notamment de réunir les bonnes volontés capables de susciter l'engouement et l'engagement. Les anciens joueurs de l'équipe de France 1998 devraient être sollicités.
Lilian Thuram voit, lui, plus loin qu'un simple rôle d'ambassadeur et fédérateur des bonnes volontés, mais évoque le lien social que permet de tisser ce genre d'initiative. « Le football est peut-être le meilleur moyen de créer du lien social. Il faut que le football et le sport en général aient le courage de créer ce lien », a dit l'ancien défenseur de l'équipe de France. En dehors de la France, l'Italie et un binôme Suède-Norvège sont également candidats à l'organisation de l'Euro 2016, une compétition où les Bleus se sont imposés en 1984, quand le tournoi a eu lieu en France, puis en 2000 en Belgique et aux Pays-Bas.
« Ce n'est pas tous les jours que la France est candidate à ce genre d'événement. La dernière fois, c'était il y a environ quinze ans, et cela allait conduire à ce que nous avons connu en 1998 », a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
« Aujourd'hui, nous sommes officiellement candidats et la lettre va partir à l'UEFA. »
« On y va pour gagner et on y va tout seuls », a ajouté Jean-Pierre Escalettes avant de déclencher avec le secrétaire d'État chargé des Sports, Bernard Laporte, le compte à rebours sous forme d'un chronomètre qui sépare cette officialisation du verdict de l'instance européenne du football, le 27 mai 2010.
Jean-Pierre Escalettes a souligné que cette candidature était avant tout un « projet sportif, pour le football mais aussi pour tout le sport français ».
La question des stades qui devront être construits en cas d'attribution du tournoi à la France a été évoquée, et Bernard Laporte a promis une enveloppe de 100 millions d'euros.
« Nous allons débloquer un fonds de 100 millions d'euros pour les stades, ce qui montre la volonté du gouvernement de soutenir cette candidature », a-t-il dit.
« Je suis là pour montrer le soutien de l'État. On se doit d'organiser de grands événements en France pour assurer le rayonnement de la France à l'international. On a la reconnaissance du monde entier qui dit : "Les Français sont bons quand ils organisent". »
« Je suis pour qu'on soit candidat à un maximum de choses pour en organiser plusieurs. Quand certains disent, n'allez pas à 2018 pour les Jeux, sinon vous n'aurez pas 2024, je dis "non". Il faut être candidat », a ajouté Bernard Laporte.
La France devrait être candidate à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver en 2018.
Quatre villes (Annecy, Grenoble, Nice et Pelvoux-Les Écrins) sont prérequérantes et le CNOSF doit désigner la ville candidate le 18 mars, avant d'envisager un éventuelle candidature pour les Jeux olympiques d'été 2024.
« Lien social »
Interrogés sur le contexte économique peu favorable à des engagements lourds, Jean-Pierre Escalettes comme Bernard Laporte se sont montrés optimistes.
« Concernant la candidature en tant que telle, il s'agit du travail d'une année qui sera financé par la fédération », a dit le président de la FFF.
Concernant les stades, Bernard Laporte y voit des opportunités.
« Dans le plan de relance, on parle d'investissements et là, il y a un investissement juste qui amènera 15 500 emplois lors de la construction, mais aussi ensuite 4 500 emplois sur le long terme, car une fois construit, un stade doit être entretenu, surveillé, etc. », a-t-il fait valoir.
Jean-Pierre Escalettes a précisé que le comité de candidature, « une structure légère et souple », serait mis en place la semaine prochaine et que le cahier des charges de l'UEFA serait connu début avril.
Lilian Thuram, membre du conseil d'administration de la FFF et ancien champion du monde et d'Europe, tiendra un rôle prépondérant. Il sera chargé notamment de réunir les bonnes volontés capables de susciter l'engouement et l'engagement. Les anciens joueurs de l'équipe de France 1998 devraient être sollicités.
Lilian Thuram voit, lui, plus loin qu'un simple rôle d'ambassadeur et fédérateur des bonnes volontés, mais évoque le lien social que permet de tisser ce genre d'initiative. « Le football est peut-être le meilleur moyen de créer du lien social. Il faut que le football et le sport en général aient le courage de créer ce lien », a dit l'ancien défenseur de l'équipe de France. En dehors de la France, l'Italie et un binôme Suède-Norvège sont également candidats à l'organisation de l'Euro 2016, une compétition où les Bleus se sont imposés en 1984, quand le tournoi a eu lieu en France, puis en 2000 en Belgique et aux Pays-Bas.
Le président de la Fédération française de football (FFF), Jean-Pierre Escalettes, a officiellement donné le coup d'envoi de la candidature de la France à l'organisation de l'Euro 2016.« Ce n'est pas tous les jours que la France est candidate à ce genre d'événement. La dernière fois, c'était il y a...
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