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Culture - Correspondance

Une nuit mémorable avec Caracalla et ses « Chevaliers de la Lune »

Abdel-Halim Caracalla et sa troupe ont fait un tabac dans le cadre du festival Arabesque organisé par le Kennedy Center de Washington. Deux représentations à guichet fermé des « Chevaliers de la Lune », souhaits pour obtenir des places même debout et standing ovation.
La presse américaine, qui en a vu bien d'autres, a salué la perfection, l'esthétique et la maestria technique de cette création venue du Liban.
Pour le Washington Post, Chevaliers de la Lune est plus qu'un spectacle sans faute. Voici ce qu'a notamment écrit sa critique, Sarah Kaufman: «Il y a bien longtemps qu'une scène locale n'avait été aussi électrisée que celle du Opera House où se produisait cette fascinante troupe libanaise. La production a éclipsé ce que présente régulièrement le Centre Kennedy. Ce ne sont pas le décor des dunes et de lune, ni les velours chatoyants et les soies scintillantes de l'océan de costumes qui ont fait des "Chevaliers de la lune" un spectacle captivant, c'est surtout l'énergie des danseurs dont l'enthousiasme et le souffle ne sont jamais retombés. Ajouté à cela la beauté des danses : luxuriance visuelle du folklore oriental fondue dans la fluidité du ballet et la théâtralité de la danse moderne. Même si la trame du script peut paraître désuète à l'esprit occidental, elle reste basée sur des valeurs universelles.»
La critique a également relevé le travail loin des feux de la rampe: «Ivan Caracalla (fils de Abdel-Halilm) n'est peut-être pas Jerôme Robbins, mais sa direction scénique est vivifiante et fortement organisée.»
Et pour finir: «Q'importe que les décors portent une signature italienne ou que certains danseurs aient des noms slaves, la musique, la chorégraphie et la passion de toute l'entreprise dégagent un feeling nettement arabe. Caracalla pourrait prochainement nous procurer un autre régal pour les yeux, intitulé "Deux Mille et une Nuits". » Un projet que le Kennedy Center voudrait inscrire à son programme de l'an prochain.
Un autre quotidien, le Washington Times, n'est pas en reste. En évoquant le festival Arabesque, il écrit : « "Les Chevaliers de la Lune", par la troupe libanaise Caracalla, était l'œuvre la plus ambitieuse. Le concept et le style sont différents des ballets et opéras que nous avons vus. La scénographie est grandiose et les danseurs ont beaucoup de style. Leur rayonnement transperce les feux de la rampe. »

Marcel Khalifé chez l'ambassadeur du Liban
De son côté, l'ambassadeur du Liban à Washington, Antoine Chédid, et son épouse, Nicole, avaient, eux aussi, réservé un accueil des plus chaleureux à Marcel Khalifé et à Abdel-Halim Caracalla. Ils avaient organisé en leur honneur un déjeuner dans leur résidence, regroupant un grand nombre de responsables du département pédagogique du Kennedy Center, venus avec des enseignants de différents établissements scolaires dans le but de leur donner goût à la culture libanaise. Un visage du pays qui n'a jamais cessé de rayonner et de s'imposer, contre vents et marées.
La presse américaine, qui en a vu bien d'autres, a salué la perfection, l'esthétique et la maestria technique de cette création venue du Liban.Pour le Washington Post, Chevaliers de la Lune est plus qu'un spectacle sans faute. Voici ce qu'a notamment écrit sa critique, Sarah Kaufman: «Il y a bien longtemps qu'une scène locale n'avait...

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