« Beirut was the best crowd we had during our 15 months world tour ! » (« Beyrouth a été le meilleur public qu'on ait eu durant notre tournée mondiale de 15 mois »)
James Blunt - Beyrouth 2009
Permettez-moi de répondre à certains faits relatés dans l'article « Les ballades de James Blunt » car je le dois aux personnes qui n'étaient pas présentes au concert (les autres peuvent en témoigner par elles-mêmes). Faire un décompte temporel peut leurrer en donnant l'impression de crédibiliser les horaires, mais c'est à 21h45 précises que James Blunt est apparu sur scène. Bien sûr nous aurions dû commencer plus tôt, mais les conditions météorologiques n'aidant pas, nous avons du faire avec.
De plus, a part « pratiquer leur sport favori », les « Libanais » ont bu un verre, salué des amis, discuté, rigolé... Bref, ils ont tout simplement fait ce qu'on appelle passer un bon moment, que ça soit avant le concert ou durant le concert.
Arrivons a ce que vous appelez « incident technique »...
Comme vous l'avez bien dit, James Blunt a annoncé qu'il allait chanter une « quite song », et a voulu trouver le silence complet dans la salle car c'était justement une « quite song » (en français cela veut dire « chanson calme ») à laquelle il voulait donner entière justice. Le micro fonctionnant parfaitement, James Blunt faisait exprès de murmurer pour jouer avec son public et l'inciter à respecter ce silence auquel il aspirait. À chaque cri issu du public, il reculait, attendait, avant une nouvelle tentative de murmure jusqu'à pouvoir atteindre son objectif au bout de 3 essais...
C'était l'essence même de ce concert : une communion entre un chanteur et son public. Il aurait peut-être fallu essayer de comprendre la subtilité (qui n'en était pas vraiment une) de l'humour anglais de James Blunt, comme l'a comprise tout le public présent lors de cette soirée mémorable du 28 février...
Tarek-Gabriel Sikias
(en toutes lettres)
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