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Culture - Concert

Noun Ya en tournée au Liban*

Noun Ya est le nom de scène du couple. Noun comme Naïssam et Ya comme Yann. Leur dada : la musique du monde évolutive. Mais qui sont-ils, au fait ?
Ladies first: elle est flûtiste, elle joue du nay et elle chante. Elle, c'est Naïssam Jalal. Elle est née en 1984 à Paris. À six ans, elle entame ses cours de flûte au conservatoire. Mais lorsque, 12 ans plus tard, elle découvre l'improvisation, elle décide de voler de ses propres ailes. Et atterrit au Mali où elle joue avec le très funky orchestre à cuivre Tarace Boulba. À 19 ans, elle part à la recherche de ses racines à Damas où elle s'initie aux douces sonorités du nay. Puis s'envole de nouveau vers Le Caire. Elle y rencontre Fathi Salama avec qui elle se produit dans des salles renommées. Elle participe également à la création du groupe El-Dor el-Awal avec lequel elle enregistre deux albums. La biographie de l'artiste indique qu'elle a joué «tous genres de musiques avec tous genres de musiciens et développé ainsi un son particulier, à mi-chemin entre les sonorités de l'Est et celles de l'Ouest». Après ses années cairotes, Naïssam est rentrée à Paris. Elle possède également à son actif un CD intitulé Bakash, avec Miles Jay et Colter Frazier.
En 2004, elle rencontre Yann Pittard, un jeune musicien venu de Bretagne. Ensemble, ils jouent, improvisent, composent et puis...voyagent. Le duo Noun Ya est né de «toutes leurs notes étrangement mêlées», indique leur page sur Myspace (www.myspace.com/nounyamusic).
Cette page indique également: «Sensuelles et envoûtantes, aériennes et veloutées, les compositions électroacoustiques de Noun Ya sont le résultat d'une rencontre entre les musiques traditionnelles orientales, la musique classique, la musique moderne et le jazz...»
Il est oudiste et guitariste. Sa musique s'est également nourrie de ses nombreux voyages à Mali, puis en Inde où il a découvert la «dotara» (mandoline bengalie).
Sur scène, Noun et Ya manient des effets et «samples» en temps réel, donnant l'illusion d'être plusieurs. Leur répertoire est l'expression de leur liberté.
Leurs influences musicales vont de Mohammad Abdel Wahab à Michel Thousseau, en passant par Dimi Mint Abba ou les plus jeunes, Hazem Shaheen et Rayess Bek, le rappeur libanais avec qui ils ont collaboré.

* Rendez-vous:
Le 4 mars, à 20h00, au Kulturzentrum de Jounieh. (Tél. : 09/835572).
Le 6 mars, à 18h00, à Beit el-Fann, Tripoli (Tél. : 06/ 442590).
Les 17 et 18 mars, à 20h00, au Café Samra (Zico House), rue Spears (Tél. : 03/614355).
Ladies first: elle est flûtiste, elle joue du nay et elle chante. Elle, c'est Naïssam Jalal. Elle est née en 1984 à Paris. À six ans, elle entame ses cours de flûte au conservatoire. Mais lorsque, 12 ans plus tard, elle découvre l'improvisation, elle décide de voler de ses propres ailes. Et atterrit au Mali où elle joue avec le...

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