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Économie - Finances

Journée libanaise à la Bourse de New York

Le gouverneur de la BDL a sonné la cloche à Wall Street, donnant ainsi le coup d'envoi des cotations pour la journée d'hier. Il a notamment insisté sur le fait que la stabilité que connaît le Liban n'est pas le fruit du hasard.
À partir de New York, le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, a déclaré que « la stabilité que connaît le Liban n'est pas le fruit du hasard mais le fruit d'un travail assidu et constant visant à édifier un exemple qui inspire la confiance ». Il a expliqué dans le détail les fondements de ce prototype affirmant que « le secteur financier au Liban restera solide à condition que la situation politique et financière demeure stable ». Il a insisté sur le fait que le Liban restera à l'écart de la crise financière internationale, estimant qu'il y a une occasion pour construire au Liban une économie moderne, dynamique et flexible.
Riad Salamé se trouvait hier à New York pour prendre part à la journée des marchés financiers du Liban organisée à la Bourse de New York par plusieurs partenaires, dont la Chambre de commerce libano-américaine, NYSE Euronext, Auerbach Grayson et la Bank of New York Mellon.
Le gouverneur de la Banque du Liban a été invité à sonner la cloche de Wall Street pour donner le coup d'envoi des cotations de la journée d'hier, lundi. Il était accompagné notamment du président de la Bourse de Beyrouth, Fadi Khalaf, du président de la commission de contrôle bancaire, Walid Alameddine, de PDG de grandes sociétés financières et de services opérant au Liban, en l'occurrence des représentants de Financial Fund Advisors, de la Bank Audi, de la BLOM Bank, de la Byblos Bank, de la MEA et de Solidere.
M. Salamé a souligné que la résilience des marchés libanais a été mise à l'épreuve à la suite de l'assassinat du Premier ministre Rafic Hariri, de la série d'attentats terroristes qui ont suivi, de la guerre israélienne contre le Liban en 2006 et des crises internes de 2007 et 2008 ponctuées d'une guerre des rues et, enfin, suite à la crise financière internationale. Abordant les grandes lignes de sa politique, il a mis en relief le rejet de tout ce qui est de nature à causer une difficulté ou la faillite d'une banque, rappelant qu'au cours des quinze dernières années, 33 établissements de crédits ont cessé leurs activités au Liban sans que des incidents similaires à ceux enregistrés dans le cas de Lehman Brothers n'aient eu lieu. Il a mis l'accent sur l'importance de respecter les tendances des marchés en ce qui concerne la définition de la structure des taux d'intérêt et de refuser tout abaissement du niveau de ces taux dans l'intérêt d'un quelconque secteur public ou privé. « Cette position a empêché les opérations de spéculation, notamment dans l'immobilier et à la Bourse », a-t-il dit.
Le patron de la BDL a fait état, d'autre part, de restrictions organisationnelles qui ont porté sur les crédits et les investissements et qui ont permis de préserver des niveaux élevés de liquidités dans les banques en plus de l'interdiction de placement dans des produits dérivés, notamment dans le secteur de l'immobilier à haut risque. Il a également fait valoir la stabilité de la valeur de la livre face au billet vert et le règlement de compromis des créances douteuses à travers des accords conclus entre les banques et leur clientèle. Ces accords, a-t-il rappelé, ont contribué à couvrir 10 % du portefeuille des prêts des banques et ont empêché l'enregistrement de tout recul des chiffres de leurs bilans.
De son côté, David Grayson d'Auerbach Grayson a souligné que sa firme a été active pendant plusieurs années sur le marché libanais et qu'en dépit des tensions politiques, elle a été à même d'introduire des investisseurs sur ce marché. Il a considéré que la journée du Liban à New York est la première tentative sérieuse de promouvoir le Liban aux États-Unis. Pour sa part, Mahmoud , de Bank of New York Mellon, a souligné que la banque gère des affaires sur le marché du Proche-Orient depuis plus de cent ans, ayant des bureaux de représentation à Abou Dhabi, Beyrouth, Le Caire, Dubaï et Istanbul. Selon Mahmoud Salem, Bank of New York a des engagements au Liban depuis 1963 et considère le marché libanais comme l'un des marchés les plus importants dans la région.
À partir de New York, le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, a déclaré que « la stabilité que connaît le Liban n'est pas le fruit du hasard mais le fruit d'un travail assidu et constant visant à édifier un exemple qui inspire la confiance ». Il a expliqué dans le détail les fondements de ce...

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