La voilà qui s'attelle maintenant à la peinture numérique éditée sur papier ou sur toile montée sur châssis. Toujours par curiosité, « pour explorer, dit-elle, les opportunités infinies de ce nouveau médium créatif qu'est devenu
l'ordinateur ».
Remplaçant donc l'huile ou l'aquarelle par le seul outil informatique, Nada Raad s'est lancée en 2008 dans la consignation picturale de tout ce qui fait son univers.
Cela donne des images fortement saturées, qui vont de l'imprécis vers l'identifiable.
Dans ces œuvres bigarrées, des scènes s'amorcent : oniriques et poétiques parfois, géométriques, brumeuses ou carrément loufoques, d'autres fois...
Dans la toile intitulée Dancing, par exemple, l'ambiance techno, décibels et drague est presque palpable, tandis que celle intitulée Fantasme offre un mélange nébuleux de formes, de figures et de symboles. Il y a aussi une sélection - pas toujours d'égale facture - d'autoportraits, de paysages géométriques ou encore de duos d'oiseaux...Et, formant comme un écho tridimensionnel de ces mêmes thèmes, trois pièces en bronze. Celles-ci d'une vigoureuse
singularité.
* Quartier des Arts, Saifi Village, Beyrouth, tél. : 01/972238. Horaires d'ouverture : de 10h00 à 13h30 et de 15h30 à 18h00, samedi de 10h00 à 13h30.
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