James Blunt, star malgré lui

C'est à l'hôtel Phoenicia que le chanteur britannique James Blunt a fait sa première apparition - discrète -, et sa conférence de presse, deux heures après son arrivée au Liban. Réservé, voire timide, il est arrivé en douce en tee-shirt, jeans et baskets blanches. Cheveux en bataille, les traits fatigués par une tournée mondiale à guichets fermés, qui a démarré il y a 15 mois, il a répondu aux questions avec un sourire désarmant.
« Je suis un être à facettes multiples », déclare-t-il. Cet ancien capitaine de l'armée britannique, qui a servi au Kosovo, a été numéro un dans plus de 18 pays et a fait partie du top 10 dans 35 autres. « Je suis honoré et flatté d'avoir été invité chez vous », a-t-il dit. Après Dubaï et Oman, le spectacle qui sera donné au Forum de Beyrouth est, confient les organisateurs, le plus important concert assis organisé au Liban. Six mille places se sont arrachées en une semaine et 1 000 autres ont été rajoutées et vendues.
Avec beaucoup d'humanité et de poésie, James Blunt a comparé sa musique à un journal intime où il peut exprimer ses émotions librement. Entouré de ses quatre musiciens, il a promis une soirée qui mêle douceur et humour où, de Good bye my lover à 1973, en passant par Same mistake et Carry you home, il offrira ce soir ses plus belles ballades au public libanais.

K. J.