Pour l'édition 2009 du festival Scène européenne, Nada Chouaib dit avoir convié à s'exprimer sur la petite scène de la Maison populaire de Montreuil « toutes les grandes dames qui ont contribué au développement de la danse orientale en France », un art dont les origines restent floues. « La danse soliste s'est développée à la fin du XIXe siècle sur le pourtour méditerranéen. Pour ma part, c'est bien sûr mes origines qui m'ont menée vers la danse. Mon premier cours, je l'ai pris à Strasbourg et je peux vous dire que je suis tombée de haut... En tant que libanaise, je pensais que la danse me permettrait de me détendre, je pensais tout connaître ! » raconte cette jeune femme aux yeux bleus. Au Liban, très peu de professeurs pensent utile de s'attarder sur la technique, pourtant indispensable pour une bonne compréhension, une bonne maîtrise de cet art. Car la danse orientale est un art, n'en déplaise à ses détracteurs : maya, maya cassé, charki, baladi... autant de termes techniques qui servent à désigner les différents pas qui composent cette danse. Au programme du festival d'Adelante, Jamila Henni-Chebra, Nadia Messai, Otilie Eucher et Camélia. Des noms qui ont contribué au développement de la danse orientale en France. Ainsi, du 20 au 22 février, des stages ont été organisés à la Maison populaire et le spectacle, qui s'est déroulé le 21 février, a rassemblé un large panel de danseuses françaises et étrangères, venues des quatre coins d'Europe.
Dès les premières notes de « tabla », les spectateurs ont pu plonger dans une atmosphère orientale aux accents forts, suaves et parfois mélancoliques. « Échanger et transmettre », tel est le message de Nada Chouaib pour cette deuxième édition du festival. Voiles flamboyants, costumes dorés, bleus turquoises ou orangés, notes folles de derbouka, « tabla » ou de violon, les danseuses se sont données devant un public de toute évidence conquis et ravi.
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