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Actualités - interview

Trois questions à... Jean Hammam : Nous comptons beaucoup sur les championnats arabes des clubs de volley

Cadre commercial et financier dans une grosse boîte dans la vie de tous les jours, Jean Hammam est passionné de sport, tous genres de sport, depuis sa plus tendre enfance. Président de la Fédération libanaise de basket-ball durant les années de gloire de ce sport au Liban, Hammam est passé a la tête de la Fédération de volley, avec l’espoir de hisser cette discipline au même niveau. L’Orient-Le-Jour : Est-ce normal ou plutôt crédible qu’une même personne occupe le poste de président de la Fédération libanaise de basket-ball puis, au bout de quelques années, qu’elle devienne président d’une autre fédération ? Jean Hammam : La question mérite d’être posée, car c’est vrai que ça peut paraître bizarre au premier abord, mais il faut savoir qu’un président de fédération s’occupe surtout de la gestion, de l’administration et des relations au sein de cette fédération, plus que du côté technique qui est plutôt du ressort des comités. Et comme j’avais fait mes preuves durant mon mandat a la tête de la Fédération de basket-ball, et que je suis président du club de Ghazir, qui est un club omnisport regroupant le basket, le volley et le tennis de table (donc j’avais le droit de me présenter aux élections à la tête de la fédération de volley selon les lois libanaises), et qu’en plus, mon sport de prédilection est le volley-ball que j’ai pratiqué durant toute ma jeunesse, alors les présidents des clubs libanais m’ont accordé leur confiance lors du vote et je me suis retrouvé président de la fédération de volley. OLJ : Parlez-nous un peu du championnat arabe des clubs qui doit se dérouler au Liban en février. J. H. : L’organisation de ces championnats avait été attribuée au préalable à la Syrie. Sitôt élu, j’ai demandé à la Fédération arabe de les déplacer au Liban, et mon principal argument était le fait que ce tournoi devrait être l’étincelle qui devrait raviver la flamme du volley au Liban, ce qui aurait des retombées bénéfiques pour ce sport au Liban et dans tout le Moyen-Orient. La deuxième étape était de convaincre la Fédération syrienne de se désister à notre profit, mais là aussi, il n’y a pas eu de problèmes, les Syriens ont été très coopératifs avec nous. Je tiens à signaler que ce championnat sera d’un niveau très relevé, avec une participation record de 26 clubs qui représenteront 14 pays, et qu’il sera retransmis dans son intégralité par la LBCI. Enfin, ce n’est pas un secret que nous comptons énormément sur ce tournoi pour rebooster ce sport au Liban. OLJ : Quels sont vos projets pour faire progresser ce sport au niveau des clubs et de la sélection nationale ? J. H. : Les différentes sélections nationales (juniors, seniors et féminine) seront convoquées dès le mois de mars pour suivre des entraînements intensifs avec un coach étranger en vue des prochains championnats d’Asie. En outre, et pour le long terme, nous allons tabler sur les jeunes dans les écoles. Nous allons très bientôt faire campagne, recruter les jeunes talents et leur faire suivre des stages en été, ce qui nous donnera dans quelques années des dizaines de très bons joueurs qui seront repartis ou recrutés par les différents clubs, et du même coup, cela servira également de réservoir pour les différentes sélections nationales. Enfin, le championnat du Liban, dont les meilleurs moments de chaque journée seront désormais retransmis par la LBCI, devrait attirer un grand nombre de téléspectateurs et augmenter les adeptes de ce sport.
Cadre commercial et financier dans une grosse boîte dans la vie de tous les jours, Jean Hammam est passionné de sport, tous genres de sport, depuis sa plus tendre enfance. Président de la Fédération libanaise de basket-ball durant les années de gloire de ce sport au Liban, Hammam est passé a la tête de la Fédération de volley, avec l’espoir de hisser cette discipline au...