Rechercher
Rechercher

Actualités

News

Isabelle présidente C’est Isabelle Huppert qui présidera le jury du 62e Festival international de Cannes. Actrice-caméléon et antistar, cette comédienne, formée au théâtre, a été popularisée par les films de Claude Chabrol où sa sensualité ambiguë et son énigmatique visage de rouquine font merveille. « Femme aux multiples visages », ainsi que la désignait l’exposition de portraits signés Doisneau, Cartier-Bresson, Avedon ou Newton que lui a consacrée un centre d’art contemporain new-yorkais en 2005, Isabelle Huppert a démarré au début des années 70 une carrière cinématographique qui compte plus de 80 films. Née en 1953 dans un milieu aisé et cultivé – ses trois sœurs évoluent dans le monde du spectacle –, elle a été formée aux conservatoires de Versailles et Paris, avant de débuter au théâtre avec Antoine Vitez et Robert Hossein. Jeune fille faussement sage dans Les valseuses de Bertrand Blier (1973), elle est remarquée dans Le juge et l’assassin de Bertrand Tavernier, où elle est Rose, la fiancée du manipulateur juge Rousseau, joué par Philippe Noiret. Ce rôle lui vaut le prix Suzanne Bianchetti, puis elle démontre la force et la variété de son jeu avec La dentellière de Claude Goretta, Loulou de Pialat, Sauve qui peut la vie de Godard et Coup de torchon de Tavernier. Brillante et audacieuse, sa carrière est marquée par un César reçu en 1996 pour La Cérémonie de Chabrol, son réalisateur fétiche, avec lequel elle a tourné sept films, dont le dernier, L’ivresse du pouvoir, est sorti en 2006. Chabrol lui confie des rôles de femmes insoumises, ambiguës et parfois perverses dans Une affaire de femmes ou encore Merci pour le chocolat. Au Festival de Cannes, dont elle est une habituée, elle a remporté deux prix d’interprétation : en 1978 pour Violette Nozière de Chabrol, où elle est une énigmatique parricide, puis en 2001 avec La pianiste de Michael Haneke, où elle campe un professeur de piano au glaçant sadisme. Isabelle Huppert incarne aussi bien les héroïnes de films d’époque que les garces ou les femmes du peuple. Fidèle au théâtre, elle a été également récompensée d’un Lion d’or pour sa carrière à la Mostra de Venise 2005, sollicitée par de grands réalisateurs étrangers, tels que Michael Cimino, Joseph Losey, Marco Ferreri ou encore de jeunes cinéastes. (AFP) Fin du tournage de « Zindiq », le nouveau long-métrage de Michel Khleifi Le réalisateur belgo-palestinien Michel Khleifi vient de terminer le tournage de son nouveau long-métrage Zindiq, avec les acteurs Mohammad Bakri et Mira Awad et dont les événements se déroulent entre Nazareth et d’autres régions de la Palestine. Ce film représente le retour de Khleifi au cinéma de fiction après un arrêt de plus de 13 ans. Produit par Khleifi et Omar al-Qattan avec un budget fort limité sans avoir recours à des ressources externes et cela afin de lancer un nouveau défi au cinéma palestinien, ce film rassemble certains collaborateurs des films antérieurs de Khleifi, notamment le directeur de la photographie belge Rémon Fromont, le directeur de production Georges Khleifi et le producteur Al Qattan. À rappeler que Michel Khleifi est le réalisateur de cinq longs-métrages dont Noces en Galilée  (1987), Cantique des pierres  (1990) et Conte des trois diamants (1995), qui ont reçu de nombreux prix internationaux tout en étant des pionniers, certains sujets concernant l’histoire arabe et palestinienne contemporaine.
Isabelle présidente

C’est Isabelle Huppert qui présidera le jury du 62e Festival international de Cannes. Actrice-caméléon et antistar, cette comédienne, formée au théâtre, a été popularisée par les films de Claude Chabrol où sa sensualité ambiguë et son énigmatique visage de rouquine font merveille.
« Femme aux multiples visages », ainsi que la désignait...