Immobilier Le Liban à la 38e position mondiale en termes de rendement locatif

Le guide annuel de la propriété portant sur les tendances de l’investissement dans l’immobilier dans le monde a classé le Liban à la 60e place sur un plan mondial et 10e parmi dix marchés au Proche-Orient et en Afrique du Nord en termes de coût de la transaction immobilière. Cet indicateur répercute tous les coûts des opérations d’achat et de revente d’une propriété résidentielle exprimés en pourcentage de sa valeur. De tels coûts comprennent les coûts d’enregistrement du bien-fonds immobilier, les frais de l’agent immobilier et le montant des taxes. En revanche, ces coûts excluent les taxes annuelles sur la propriété et les taxes sur la plus-value bien que ces taxes soient traditionnellement versées avant l’enregistrement de la propriété. Les coûts de la transaction immobilière ont enregistré une hausse au Liban à 11,6 % en 2008 de 10,7 % en 2007. Sur un plan international, le Liban s’est classé devant le Brésil et l’Allemagne, mais derrière l’Autriche et Barbados. Sur un plan régional, les coûts de la transaction immobilière au Liban sont plus faibles que ceux de l’Égypte, du Maroc et de la Jordanie mais ils sont supérieurs à ceux de l’Iran, d’Israël, de Tunisie, des Émirats arabes unis, de Bahreïn et d’Oman. La Jordanie a les coûts de la transaction immobilière les plus élevés, qui représentent 15,24 %, et Oman a les coûts de la transaction immobilière les plus faibles à 3,01 %. Les coûts de la transaction immobilière au Liban sont supérieurs à la moyenne régionale de 9,03 %. Cité dans le bulletin économique hebdomadaire de Byblos Bank, Lebanon This Week, le rapport tiré du guide annuel de la propriété souligne que l’enquête porte sur les propriétés en excellent état qui ont été réhabilitées au cours des dernières cinq années. Ces propriétés sont des appartements de luxe situés dans des quartiers prestigieux comme ceux d’Achrafieh, du centre-ville, Hamra, Jnah, Ramlet el-Beïda, Ras Beyrouth et Verdun. Rendement locatif Le Liban s’est classé à la 38e place en 2008 parmi 72 marchés à l’international et 6e parmi sept marchés sur un plan régional en termes de rendement locatif global qui représente la location annuelle rapportée au prix de l’appartement. Selon le guide, le rendement locatif global est le retour sur investissement avant le prélèvement des taxes, des frais de maintenance et autres dépenses et représente un élément clé pour l’investisseur. Sur un plan international, le Liban s’est classé devant la Croatie et les Bermudes, et derrière la Slovénie et la Roumanie. Au niveau régional, le rendement locatif global au Liban est le même qu’en Israël mais inférieur à celui du Maroc, des Emirats arabes unis, de la Jordanie et de l’Égypte. Le rendement locatif global au Liban était de 5,13 % en 2008, 7,46 % en 2007 et légèrement inférieur à la moyenne régionale de 5,34 %. Le guide annuel de la propriété a classé le Liban en termes de rendement locatif global dans la catégorie « modérée » alors que l’année d’avant, il était classé dans la catégorie « bonne ». Dans la région du Proche-Orient, l’Égypte a été classée dans la catégorie « spectaculaire » et la Jordanie dans la catégorie « excellente ». Par ailleurs, le Liban s’est classé à la 35e place parmi 71 marchés sur un plan global et à la première place à un niveau régional en termes du prix d’un appartement par rapport à sa location. Ce ratio, qui répercute les années de location de l’appartement nécessaires pour l’achat d’un appartement de 120 m2, est utilisé traditionnellement pour mesurer la sous-évaluation ou la surévaluation du prix de l’immobilier. Au Proche-Orient et en Afrique du Nord, le Liban a occupé la même place qu’Israël avec un ratio de 19 % qui est supérieur à la moyenne régionale de 14,8 %. Ce qui signifie qu’il faut dix-neuf années de location pour acheter un appartement à Beyrouth alors qu’il ne faut que huit années de location pour acquérir un appartement similaire au Caire. D’autre part, l’enquête souligne que les lois sur la location sont neutres au Liban alors qu’elles sont en faveur du locataire en Égypte et au Qatar et en faveur du propriétaire en Tunisie, en Syrie, à Oman, au Maroc, en Jordanie en Iran et à Bahreïn. Elle indique par ailleurs que les taxes sur les loyers sont faibles au Liban du fait que ces taxes sont progressives. Elles sont d’environ 2 % pour un seuil de location annuelle de 13 200 dollars par an. Aussi, au Liban, il n’y a pas de taxe sur la plus value immobilière et le traitement des taxes sur l’immobilier résidentiel ou non résidentiel est le même.