La série suédoise « Millenium » en tête des ventes de livres en 2008 en France

Le premier tome de la série Millenium du Suédois Stieg Larsson a été le livre le plus vendu en 2008 en France, devant le nouvel album Titeuf de Zep et la version poche de Parce que je t’aime de Guillaume Musso, selon le classement Ipsos/Livres Hebdo à paraître vendredi. Larsson place les trois titres de sa trilogie chez Actes Sud dans les dix meilleures ventes de l’année. Avec Les hommes qui n’aimaient pas les femmes (1er, 512 800 exemplaires vendus), La fille qui rêvait d’un bidon d’essence (7e, 377300) et La reine dans le palais des courants d’air (8e, 347300). En deuxième position, la BD Titeuf (Glénat) tient son rang avec 495400 exemplaires vendus, et Guillaume Musso coiffe les autres gros vendeurs français de romans, avec 475400 exemplaires écoulés de l’édition de poche (Pocket) de son best-seller 2007. Anna Gavalda (4e) avec La consolante (Le Dilettante, 472200), Marc Levy (5e) avec Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites (R. Laffont, 470200) et (6e) la version poche des Enfants de la liberté (Pocket, 379100), Katherine Pancol (9e) avec Les yeux jaunes des crocodiles (LGF, 337400) et Fred Vargas (10e) avec Un lieu incertain (V. Hamy, 335700), complètent le top 10. Dans la catégorie Romans, L’élégance du hérisson (Gallimard) de Muriel Barbery, paru en 2006, s’est encore vendu à 281 600 exemplaires en 2008. La surprise vient des lauréats des prix littéraires: Où on va, papa? (Stock) de Jean-Louis Fournier, prix Femina 2008, s’est le mieux vendu avec 254400 exemplaires écoulés, devant Syngué Sabour (POL), le Goncourt de l’Afghan Atiq Rahimi, qui plafonne à 180600 exemplaires, selon la même source. Les bons chiffres du roman contrastent avec la dégringolade des documents, après une année 2007 portée par l’élection présidentielle et les livres politiques. Seules les Confessions d’une religieuse (Flammarion) de sœur Emmanuelle, parues après son décès, se détachent vraiment, avec 231200 exemplaires vendus, devant Le désespoir des singes (R. Laffont) de Françoise Hardy (151500).