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Le président du Real Madrid Calderon sérieusement menacé par un scandale

Le président du Real Madrid, Ramon Calderon, est sérieusement menacé par des accusations de manipulation d’une récente assemblée générale du club espagnol le plus titré, ce qui pourrait perturber l’équipe, pourtant en nets progrès depuis le début de l’année. Calderon, 57 ans, a « juré sur l’honneur » la veille au soir ne pas être impliqué dans ce scandale dénoncé par les médias, selon lesquels de faux « socios » du Real auraient participé le 7 décembre 2008 à une assemblée générale ayant permis l’approbation des comptes du club. Le président du Real, élu dans la controverse en 2006 et dont le mandat expire en 2010, a annoncé le licenciement de deux employés liés à cette « très grave » affaire mais a exclu toute démission ou la tenue d’élections anticipées. Toutefois, les appels à son départ se multipliaient hier, ainsi que de nouvelles révélations par le quotidien sportif Marca, photos à l’appui, sur le fait que Calderon connaissait personnellement les « infiltrés » qui avaient voté illégalement en sa faveur lors de l’AG. Le quotidien El Mundo, dans un éditorial virulent, a réclamé sa démission « immédiate », pour « tourner une des pages les plus lamentables » de l’histoire du club, dont la « marque » symbolise l’Espagne dans le monde entier. Et alors que le sujet dominait hier les multiples « tertulias » (débats) des médias audiovisuels, les sondages express organisés sur les sites Internet des journaux montraient que quasiment 9 internautes sur 10 ne croyaient pas au démenti de Calderon. Ce dernier, un ancien avocat, s’est dit prêt à organiser une nouvelle AG pour remettre les pendules à l’heure. Mais les spécialistes estiment qu’il lui sera difficile de rester longtemps à la tête du légendaire Real, club le plus riche du monde avec un budget de 400 millions d’euros. Selon l’autre quotidien sportif madrilène AS, réputé proche du Real, Calderon, qui a lui-même admis qu’il n’était plus là pour « très longtemps », va essayer de sauver sa tête jusqu’à la fin de la saison, avant de convoquer des élections cet été. Le président du club aux neuf titres de champion d’Europe a martelé qu’il ne voulait pas partir immédiatement, afin de ne pas plonger le club dans une crise risquant de menacer les performances sportives de l’équipe. De fait, le Real, après un début de saison difficile et mouvementé, semble redresser la barre depuis l’arrivée en décembre du nouvel entraîneur Juande Ramos, même s’il demeure loin, à 12 points, de son grand rival le FC Barcelone en Liga. Et une crise serait malvenue alors que le club, décevant en Ligue des champions depuis son dernier titre en 2002, se prépare à affronter Liverpool en février et en mars pour un spectaculaire 8e de finale. Il n’est jamais facile de diriger un grand club en Espagne. Le président du Barça, Joan Laporta, a lui-même senti passer le vent du boulet en août 2008 face au mécontentement des « socios » quant aux piètres performances du club, redevenu éblouissant cette saison. Pour Calderon, la fin semble toutefois s’approcher et l’attitude à son égard du public du Bernabeu dimanche contre Osasuna pour la 19e journée de Liga sera peut-être déterminante. Cette nouvelle crise éclate alors que certains médias prêtent l’intention à l’ex-président de l’ère « galactique » du Real, Florentino Perez, de faire un tonitruant come-back.
Le président du Real Madrid, Ramon Calderon, est sérieusement menacé par des accusations de manipulation d’une récente assemblée générale du club espagnol le plus titré, ce qui pourrait perturber l’équipe, pourtant en nets progrès depuis le début de l’année.
Calderon, 57 ans, a « juré sur l’honneur » la veille au soir ne pas être impliqué dans ce scandale...