« Comme tout le monde, je remercie Claude Berri ! » avait lancé Coluche en recevant son César de meilleur acteur en 1984 pour Tchao Pantin. En effet, à chaque cérémonie de César, les comédiens défilaient en remerciant ce producteur pour son flair et le coup de pouce qu’il apportait à l’ensemble du cinéma, notamment les cinéastes qu’il a lancés ou soutenus, de Pialat à Zidi, d’Annaud à Chéreau, de Chabat à Boon ou Kéchiche, ou les acteurs qu’il a dirigés, de Michel Simon (Le vieil homme et l’enfant, 1967) à Audrey Tautou (Ensemble c’est tout, 2007), en passant par Depardieu, Montand, Auteuil ou Béart... Rares sont les vedettes du cinéma français qui n’ont jamais eu affaire avec lui.
« Grâce à ses intuitions fulgurantes et à sa sensibilité exacerbée, Claude Berri a su débusquer de nombreux succès populaires, dont tout récemment Bienvenue chez les Ch’tis, mais aussi des films artistiquement plus risqués, tels que La graine et le mulet (...), un cinéma résolument ancré dans la pluralité, un cinéma réconcilié avec tous ses genres et toutes ses formes. » C’est ainsi que s’est exprimée la directrice générale du CNC, Véronique Cayla, en lui rendant hommage.
Clown plutôt triste, surtout à la fin de sa vie, sa perte se fera sentir dans ce cinéma français aujourd’hui endeuillé. Tchao Pantin.
« Comme tout le monde, je remercie Claude Berri ! » avait lancé Coluche en recevant son César de meilleur acteur en 1984 pour Tchao Pantin. En effet, à chaque cérémonie de César, les comédiens défilaient en remerciant ce producteur pour son flair et le coup de pouce qu’il apportait à l’ensemble du cinéma, notamment les cinéastes qu’il a lancés ou soutenus, de...
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