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Voile Desjoyeaux et le paradoxe d’avant cap Horn

Michel Desjoyeaux (Foncia) et ses poursuivants en tête du Vendée Globe, la course autour du monde en monocoque à la voile en solitaire sans escale et sans assistance, pourraient passer le cap Horn après le week-end, mais ils en parlent comme s’il était déjà franchi. Ils envisagent, semble-t-il, plus volontiers l’entrée dans l’Atlantique que la sortie du Pacifique alors qu’entre les deux, il y a à franchir le cap Horn, l’un des monuments de la marine à voile. À la vitesse actuelle des bateaux, environ 15 nœuds, Desjoyeaux pense négocier la sortie du Pacifique et passer la pointe de l’Amérique du Sud entre dimanche et lundi. Entre la porte Pacifique est et l’arrivée aux Sables-d’Olonne (Vendée), il restera approximativement 8 817 milles à couvrir en route libre : c’est la plus grande section franche de ce 6e Vendée Globe. Une fois le Horn passé, comme l’a dit le vainqueur de l’édition précédente Vincent Riou (PRB) actuellement 5e à 575 miles, « nous traversons les quatre saisons à la vitesse grand V. Cela laissera des possibilités », mais y croyait-il vraiment ? À l’analyse, cela reste possible. C’est vrai que la bataille tactique dans l’Atlantique sud doit se préparer avec attention et réflexion, y être devant n’est pas forcément un avantage, car le premier ne doit pas se tromper, ni ceux qui se trouvent dans le même système météo, situation que vivent depuis une dizaine de jours Desjoyeaux devant et Jourdain derrière.
Michel Desjoyeaux (Foncia) et ses poursuivants en tête du Vendée Globe, la course autour du monde en monocoque à la voile en solitaire sans escale et sans assistance, pourraient passer le cap Horn après le week-end, mais ils en parlent comme s’il était déjà franchi.
Ils envisagent, semble-t-il, plus volontiers l’entrée dans l’Atlantique que la sortie du Pacifique alors...