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Ça s’est passé le 31 décembre

Montreuil, 1904 Georges Méliès au-delà de lui-même Après le succès international du voyage dans la lune, Georges Méliès continue ses fantaisies astronomiques. Il a réalisé dans son théâtre vitré de Montreuil le voyage à travers l’impossible, un film exceptionnel en quarante-trois tableaux, pour une durée de 20 minutes environ. Méliès reprend le rôle d’un professeur un peu fou, nommé cette fois Mabouloff, président de l’institut de géographie incohérente, qui prétend atteindre le Soleil au moyen de l’Automabouloff, un véhicule de son invention. Le voyage échoue d’abord, mais avec une locomotive lancée à toute vapeur, du sommet de la Jungfrau, Mabouloff et son équipe parviennent à rejoindre le Soleil. Vincennes, 1909 Les débuts prometteurs de Max Linder Après des débuts difficiles, Max Linder est devenu l’un des fleurons de l’école comique française, l’un des noms les plus connus de la troupe Pathé. De son vrai nom Gabriel-Maximilien Leuvielle, né en 1883, ce passionné de théâtre quitte sa Gironde natale pour affronter Paris et le Conservatoire, où il est recalé trois fois de suite ! Grâce à son ami Adrien Caillard, le jeune homme, qui a pris le surnom de Max Linder, est engagé à L’Ambigu. Ce théâtre fournit aux studios Pathé la grande majorité de ses acteurs. Max Linder est engagé par Ferdinand Zecca et payé vingt francs par jour pour débuter. Et voilà Linder devant les caméras en Juillet 1905, sous la direction de Louis Gasnier pour La première sortie d’un collégien. Paris, 1909 De la casse Aux Buttes-Chaumont, chez Gaumont, et à Vincennes, chez Pathé, on casse chaque semaine pour des milliers de francs de mobilier et de vaisselle : on réalise en effet des films comiques qui se distinguent par un esprit de destruction et de loufoquerie anarchiste. L’un des maîtres de ce genre, Jean Durand, après avoir travaillé chez Pathé, tourne maintenant pour Gaumont, où Roméo Bosetti, le roi des casseurs d’assiettes, signe déjà une série de comédies jouées par Calino, de son vrai nom Clément Migé. Berlin, 1933 Une évasion des talents Très vite, le troisième Reich a voulu assainir la vie artistique du pays. En mai, 20 000 œuvres d’écrivains, étrangers ou non, étaient brûlées publiquement. Tous les écrits jugés néfastes pour la pensée allemande par Goebbels devaient disparaître. Les professionnels du cinéma, hostiles au régime nazi ou terrorisés, choisissent l’exil. Certains n’attendent pas la venue de Hitler. F. W. Murnau, qui signait avec Faust son dernier film pour l’UFA en 1926, a poursuivi en Amérique sa carrière lumineuse jusqu’en 1931. Léontine Sagan, réalisatrice de Jeunes filles en uniformes, émigre en Grande-Bretagne dès les premières persécutions en 1932. NewYork, 1953 Marlon Brando en blouson noir Les blousons noirs, qui terrorisent les rues américaines, envahissent 1es écrans. L’Équipée sauvage (The Wild One), de Laslo Benedek, raconte un week-end du motoclub des Rebelles noirs, groupe d’une quarantaine de garçons et de filles casqués, vêtus de blue-jeans et de blousons de cuir ornés d’une tête de mort. Menés par Johnny (Marlon Brando), ils sèment la terreur dans une petite ville où ils causent la mort d’un vieillard, contraignant les habitants à organiser leur défense.
Montreuil, 1904
Georges Méliès au-delà de lui-même


Après le succès international du voyage dans la lune, Georges Méliès continue ses fantaisies astronomiques. Il a réalisé dans son théâtre vitré de Montreuil le voyage à travers l’impossible, un film exceptionnel en quarante-trois tableaux, pour une durée de 20 minutes environ. Méliès reprend le rôle d’un...