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Actualités - OPINION

Entre parenthèses Face Off *

de Colette KHALAF Deux films à l’affiche cette semaine méritent qu’on s’attarde non sur leur qualité mais sur leur « carnation » ou plutôt sur celle des acteurs. Alors que dans Australia Nicole Kidman apparaît tellement « botoxée » que son expression en devient figée, « creuse », diront certains détracteurs, Robert de Niro et Al Pacino dans Righteous Kill, semblent bien à l’aise dans leurs rides, leur embonpoint et leurs poches sous les yeux. Et pourtant, rien ne certifie qu’ils ne sont pas passés eux aussi sous le bistouri. Qu’est ce-qui rend la femme actrice plus fragile, plus vulnérable que l’homme-acteur et qu’est ce qui la pousse à être plus assidue à la chirurgie esthétique ? Pourquoi craint-elle tellement le vieillissement ? Et pourquoi les comédiens mâles ont une longévité de carrière supérieure à leurs collègues de l’autre sexe ? Les studios et les producteurs seraient-ils plus cléments avec les acteurs et plus machistes à l’égard des femmes ? Ou est-ce le public qui supporte plus la vue d’ un acteur vieillissant que celle d’une star ridée ? Cela est plus probable. La « divine » ne s’était-elle pas retirée avant la quarantaine alors qu’elle était au faîte de sa gloire rien que pour éviter à ses fans la vue de la dégénérescence de son derme ? Ne voit-on pas dans les publicités Andy McDowell et même Nathalie Baye nous expliquer en essayant de nous convaincre (et de se persuader elles-mêmes ) que seule la crème a réussi à garder leur peau intacte alors que nous savons pertinemment qu’il s’agit de plus que cela. Contrairement aux acteurs qui semblent plus assumer leur âge (même si certains confirment la règle à la manière de Michael Douglas ), les actrices font face à deux choix. Soit se retirer de la scène « lorsque la table est desservie », soit se refaire la façade. Même les irréductibles comme Jeanne Moreau et Jane Fonda n’ont pas résisté à l’appel du bistouri. Ayant longtemps milité pour les rides, elles se sont trouvé contraintes d’abdiquer. Bain de jouvence, pourquoi pas ? Mais comme le plat est ennuyeux et les aspérités …intéressantes. *Film de John Woo
de Colette KHALAF

Deux films à l’affiche cette semaine méritent qu’on s’attarde non sur leur qualité mais sur leur « carnation » ou plutôt sur celle des acteurs. Alors que dans Australia Nicole Kidman apparaît tellement « botoxée » que son expression en devient figée, « creuse », diront certains détracteurs, Robert de Niro et Al Pacino dans Righteous Kill,...