Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Essai Porsche Cayman : un reptile enragé Guy Salmé

Cure de jouvence accélérée pour la gamme Porsche. Après l’icône 911, il y a quelques semaines, c’est au tour de la Cayman de passer sous le bistouri… Comme sur la grande sœur, les évolutions esthétiques des Cayman et Cayman S s’avèrent mineures et témoignent de l’extraordinaire capital sympathie des « porschistes » à l’égard de cette génération type 987. Les aficionados remarqueront toutefois la présence d’optiques et de feux arrière redessinés à technologie LED (inspirés de ceux de la Carrera GT), ainsi que de nouvelles entrées d’air et de nouvelles jantes. En fait, l’essentiel du facelift se trouve ailleurs. Les modifications les plus notables dont ont bénéficié les Cayman et Cayman S concernent la mécanique. Il est bon de noter que jusqu’à présent, les Boxster et Cayman disposaient de la même offre mécanique. Aujourd’hui, cela n’est plus le cas, avec un Cayman légèrement plus performant que son frère jumeau de roadster. Les festivités commencent avec le moteur de base, qui passe de 2.7 l à 2.9 l. La puissance est annoncée à 265 chevaux pour le Cayman (contre 255 chevaux pour le Boxster). Dopée par le supplément S, la Cayman bénéficie d’un 3.4 l entièrement repensé et désormais alimenté par une injection directe. Une évolution qui permet un gain de puissance et de consommation sensible puisque Porsche annonce une cavalerie de 320 chevaux (25 ch engrangés par rapport à l’ancienne version ! Le bijou : la boîte PDK Comme sur la 911, la nouvelle boîte à double embrayage et sept rapports PDK fait également son apparition, en option. Nettement plus performante que l’ancienne Tiptronic S, elle présente également un rendement très sensiblement supérieur et un agrément éminemment sportif. Plusieurs modes permettent de conduire selon son humeur. En position « normal », la PDK à sept vitesses fonctionne avec la douceur d’une boîte auto classique. La position « sport » se veut, elle, plus virile, intervenant sur la suspension et le passage des vitesses. Quant au mode « sport plus », il est à réserver au circuit ou aux moments d’attaque sur route sinueuse avec des régimes moteur qui montent très haut et la boîte qui descend un rapport dès qu’un lever de pied est détecté. Avec le pack Sport Chrono Plus qui ajoute une assistance au démarrage et le système Launch Control qui permet de faire des démarrages canon, le 0 à 100 km/h est exécuté sous la barre des 5 secondes : 4,9 secondes exactement (soit 5 dixièmes de seconde de mieux que l’ancienne génération et un dixième de mieux qu’avec la boîte manuelle à six rapports !). Une réelle prouesse pour un véhicule polyvalent. Niveau consommation, le gain est tout aussi spectaculaire, avec une chute de consommation de 2,9 l/100 km. Finalement, alors que les réglages des suspensions et du contrôle de stabilité PSM ont également été revus, l’habitacle, lui, reste quasiment inchangé, excepté le dessin du volant et le nouveau système audio. Nul besoin de mentionner qu’à l’intérieur, le « pilote » est toujours autant choyé avec des équipements dernier cri et une finition exemplaire. Caractéristiques (données constructeurs) Cayman Cayman S Cylindrée (en cm3) 2.893 3.436 Puissance (ch à tr/mn) 265 à 7.200 320 à 7.200 Couple (Nm à tr/mn) 300 à 4.400 370 à 4.750 Poids 1.330 kg 1.350 kg 0-100 km/h 5,8 s/5,7 s 5,2 s/5,1 s Conso. moyenne 9,4/9,1 9,8/10,2 CO2 émis 221/214 230/221
Cure de jouvence accélérée pour la gamme Porsche. Après l’icône 911, il y a quelques semaines, c’est au tour de la Cayman de passer sous le bistouri…
Comme sur la grande sœur, les évolutions esthétiques des Cayman et Cayman S s’avèrent mineures et témoignent de l’extraordinaire capital sympathie des « porschistes » à l’égard de cette génération type...