Rechercher
Rechercher

Actualités

Une toile pour les fêtes?

Basket NBA et cinéma entretiennent, de longue date, une relation suivie. Ce sport, flashy, durablement inscrit dans la tradition sportive de l’Amérique, se prête facilement aux mises en scène. Il est en tout cas inspiré de nombreux réalisateurs, dont certains hommes majeurs du 7e art (Spike Lee par exemple). Juste avant les fêtes, un petit tour d’horizon de films, parfois méconnus et consacrés à différents aspects de ce jeu, n’est pas inintéressant. Idées de cadeaux ou petit plaisir personnel ? Le choix sera d’autant plus facile que la palette est large. Parmi les coups de cœur, « He Got Game » semble s’imposer comme une évidence. L’œuvre de Spike Lee, servie ici par le magnifique Denzel Washington, date déjà d’une décennie mais l’histoire de ce basketteur lycéen surdoué, très tôt tenté par la NBA, reste d’une brûlante actualité. Idem pour « White Men Can’t Jump » (Les Blancs ne savent pas sauter), grand classique farci de clichés qui a presque divisé l’Amérique au travers d’un duel entre deux garçons, l’un blanc et l’autre noir, opposés sur les playground de Los Angeles. Le film « Hoosiers » (Le grand défi) appartient en revanche à une autre catégorie, pour ne pas dire une division supérieure. Il s’agit peut-être là de l’une des meilleures oeuvres jamais consacrées au basket-ball. Grâce à un Gene Hackman parfait dans le rôle du coach d’université, le réalisateur David Anspaugh a merveilleusement su restituer l’ambiance d’un petit lycée de l’Indiana, État qui est le berceau historique de ce sport aux USA. À la tête d’une équipe pourtant sans âme ni talent, cet entraîneur, qui s’inscrit dans les pas de Marvin Hood, un fameux coach NCAA des années 50, parvient à se hisser en finale du championnat d’État. La légende des « Hoosiers » était née. À voir... Le documentaire « Hoop Dreams », tranche de vie de deux ados lancés à la poursuite de leur rêve NBA, ou encore l’histoire vraie de « Coach Carter », tournée il y a seulement trois ans dans une banlieue défavorisée de Richmond (Californie), méritent aussi d’être vus. Toute la tension révélée dans le système sportif et scolaire américain éclate ici au grand jour. Pour les inconditionnels, « Sky Hook », tourné sous les bombes pendant la guerre en ex-Yougoslavie où le basket était parfois l’ultime valeur refuge, ou « Blue Chips », qui s’intéresse à la face cachée du recrutement universitaire, auront leurs adeptes. À noter que Penny Hardaway et même Shaquille O’Neal sont de la partie! Plus surprenant peut-être : le film dans lequel a tourné un certain Leonardo Di Caprio censé incarner, dans « The Basketball Diaries », la star de l’équipe d’un lycée catholique, Jim Carroll, dont la vie et la carrière s’achevèrent sous les traits d’un junkie. Enfin, le chaud été 1997, vécu sur les playgrounds brûlants de Brooklyn par une équipe de quartier mérite d’être mentionné pour la qualité de cette démarche au service d’un réel esthétisme. Les scènes de jeu, l’engagement d’acteurs amateurs filmés dans leurs propres rôles sont les principaux moteurs de « Soul in the Hole ».
Basket NBA et cinéma entretiennent, de longue date, une relation suivie. Ce sport, flashy, durablement inscrit dans la tradition sportive de l’Amérique, se prête facilement aux mises en scène. Il est en tout cas inspiré de nombreux réalisateurs, dont certains hommes majeurs du 7e art (Spike Lee par exemple). Juste avant les fêtes, un petit tour d’horizon de films, parfois...