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Actualités - CHRONOLOGIE

Lieux insolites Soirée aux «Chandelles»…

Carla HENOUD Les chandelles sont la tenue de rigueur de ce lieu éponyme. Tout comme le parfum de sensualité et de mystère dont il s’est subtilement paré et les trois incontournables points de suspension qui laissent à l’imagination toute sa place… Pour s’introduire à « Les Chandelles », il faut d’abord sonner à l’imposante porte noire. « C’est un peu comme pour entrer dans une maison », précise Raymond Bechara, l’un des nombreux actionnaires du nouvel endroit « to be », déjà complet, assure-t-il, pour les semaines à venir. L’invité, après vérification de son identité et de ses réservations, est reçu par une charmante hôtesse qui le convie et le conduit à l’intérieur. Il ne lui reste qu’à suivre le parfum sucré des bougies, la lumière incandescente de leurs flammes, la musique soft, et le tour – presque magique – des lieux est joué. Bienvenue chez vous Son antre privé fut inauguré le 15 octobre. Empruntant son nom au mythique et controversé « Les Chandelles » parisien, le choix n’est certainement pas innocent. La suggestion est là, à prendre ou à laisser. Ici, le club lounge joue la carte du luxe, calme et volupté, avec un désir plus chaste de « se sentir comme à la maison ». Comme pour le célèbre club qui en a fait ses guides de bien-être, les mots d’ordre, dans le désordre, pourraient être séduction, grâce, élégance, féminité, glamour, sensualité, plaisir et esthétisme. Et plus si affinités ? Concept gagnant « Je suis un fournisseur de bonheur », affirme en guise de bienvenue notre hôte, surnommé monsieur Raymond le jour et Ray B. après minuit. Et le bonheur, pour lui et ses associés, venus d’univers aussi différents que la publicité, la presse, la photo, les affaires, passe par ce concept qu’ils considèrent inédit au Liban ou jamais vraiment abouti auparavant. « Un endroit cosy, intime, où la soirée évolue avec une musique choisie. Où deux femmes peuvent s’asseoir au bar sans être embêtées, un groupe peut s’installer sur l’immense sofa et parler sans avoir à hausser le ton pour se faire entendre. Où il n’est pas obligatoire de manger, mais où il est agréable de le faire si l’envie se fait sentir. » La musique fait partie intégrante des ingrédients de ce lieu, au même titre que la décoration, canapés en velours rouges ou noirs, dentelles, lourds rideaux noirs, poutres, parquet et… chandelles. Une ambiance feutrée et reposante, signée Lise Marie Farhat. Tout comme la disposition des pièces, le coin cheminée, le coin boudoir et le bar, avec une mention spéciale aux toilettes qui n’ont rien de public ! Enfin, la carte de fidélité offerte aux membres triés sur le volet, qui leur permet d’avoir des réservations prioritaires et qui se transforme en clef, le sésame pour entrer sans avoir à sonner et s’annoncer… « Ce qui se passe aux chandelles reste aux chandelles », murmurent les habitués. En évitant de tomber dans des excès, la soirée évolue lentement, au gré d’une musique agréable. Pour certains, le plaisir consiste à s’abandonner sur les sièges confortables en écoutant des airs enivrants. Pour d’autres, à réserver une pièce pour un groupe d’amis. Ainsi, la devise de Ray B., « ce qui se dit la nuit ne voit jamais le jour » devient une clause de confidentialité et la garantie d’une soirée différente. À la lueur des chandelles, bien sûr…
Carla HENOUD

Les chandelles sont la tenue de rigueur de ce lieu éponyme. Tout comme le parfum de sensualité et de mystère dont il s’est subtilement paré et les trois incontournables points de suspension qui laissent à l’imagination toute sa place…

Pour s’introduire à « Les Chandelles », il faut d’abord sonner à l’imposante porte noire. « C’est un peu comme...