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Changement climatique L’ONU appelle à la mise en place d’un « New Deal écologique »

Ban Ki-moon veut organiser un sommet des chefs d’État et de gouvernement à New York en septembre. « Nous avons besoin d’un “New Deal écologique” (...) qui s’applique à tous les pays, riches comme pauvres », a lancé hier le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à la veille de la clôture de la conférence de Poznan sur le climat qui doit tracer la voie pour un accord mondial à Copenhague, dans un an, afin d’enrayer le réchauffement de la planète. Soulignant l’impérieuse nécessité de « leadership », il a appelé les États-Unis et l’Union européenne à montrer la voie. Le chef de l’ONU a par ailleurs annoncé qu’il envisageait d’organiser un sommet des chefs d’État et de gouvernement sur le changement climatique en septembre à New York, comme il l’avait déjà fait en septembre 2007. « L’engagement des chefs d’État et de gouvernement est très important », a-t-il fait valoir, soulignant que la décision finale dépendrait de l’avancée des négociations. « Nous attendons des États-Unis qu’ils sortent de l’âge des ténèbres de l’inaction », a lancé, en termes beaucoup moins diplomatiques, Apisai Ielemia, Premier ministre de Tuvalu, petit atoll de l’océan Pacifique dont l’existence même est directement menacée par la montée des eaux. C’est la dernière fois que les États-Unis sont représentées par l’équipe Bush, qui a toujours refusé de ratifier le protocole de Kyoto. Le président élu Barack Obama s’est déjà engagé à ramener les émissions de gaz à effet de serre (GES) des États-Unis à leur niveau de 1990 d’ici à 2020. John Kerry, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, a affirmé que les États-Unis étaient prêts à « assumer leurs responsabilités ». Il a par ailleurs jugé « vital » de s’en tenir à l’échéance de Copenhague, fin 2009. « Le monde ne peut demander aux petites îles de signer un accord suicidaire », a de son côté mis en garde Sylvester Quarless, de la Grenade, au nom de l’Alliance des petits États insulaires (Aosis). Ce groupe, qui compte 43 membres, a réclamé à Poznan que le monde se prépare à des objectifs plus ambitieux: limiter la hausse des températures moyennes de la planète à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, contre une hausse de 2°C généralement retenue dans les négociations internationales. Ses positions reflètent l’impatience et la frustration grandissante des pays en développement historiquement faibles émetteurs de gaz à effets de serre, mais extrêmement vulnérables au réchauffement.
Ban Ki-moon veut organiser un sommet des chefs d’État et de gouvernement à New York en septembre.
« Nous avons besoin d’un “New Deal écologique” (...) qui s’applique à tous les pays, riches comme pauvres », a lancé hier le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à la veille de la clôture de la conférence de Poznan sur le climat qui doit tracer la voie pour...