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Actualités - CHRONOLOGIE

États-Unis Internet et économies d’énergie au cœur de la relance d’Obama

Accès à l’Internet et économies d’énergie sont au cœur du programme de relance que Barack Obama compte mettre en place dès son arrivée à la Maison-Blanche, un plan présenté ce week-end comme le plus gros développement d’infrastructures aux États-Unis depuis l’après-guerre. « Nous allons créer des millions d’emplois en faisant le plus gros investissement nouveau dans notre infrastructure nationale depuis la création du système autoroutier fédéral dans les années 1950 », a déclaré le président élu lors de son allocution hebdomadaire à la radio. Comme il l’avait évoqué avant son élection le 4 novembre, M. Obama a promis d’engager une vaste modernisation des établissements scolaires. « Nous réparerons les bâtiments en mauvais état, les rendrons plus économes en énergie et mettrons de nouveaux ordinateurs dans les classes », a-t-il indiqué. Le plan prévoit également « un effort massif d’économie d’énergie dans les bâtiments publics » pour récupérer « des milliards de dollars », en changeant les équipements de chauffage et d’éclairage, alors que le gouvernement américain « paye la plus grosse facture énergétique du monde ». Ces deux mesures s’inscrivent dans le plan de relance de l’économie que M. Obama s’est engagé à mettre en œuvre dès son investiture le 20 janvier et qui devrait, selon lui, permettre de créer 2,5 millions d’emplois. Il n’a toujours pas cité de chiffres, mais la presse américaine croit savoir que le Congrès pourrait être amené à se prononcer sur un plan approchant les 1 000 milliards de dollars, soit bien plus que le plan de sauvetage de 700 milliards accordés début octobre au secteur financier. M. Obama s’est également engagé à développer l’accès à Internet à haut débit de façon à ce qu’au moins « chaque enfant puisse se connecter ». « Il nous faut renouveler nos autoroutes de l’information. Il est inacceptable que les États-Unis soient au 15e rang mondial pour l’installation de réseaux à bande large », a estimé M. Obama, soulignant que les États-Unis ont « inventé Internet ». Une action dans ce domaine est indispensable pour « renforcer la compétitivité des États-Unis », selon lui. Afin de moderniser le système de santé, le plus cher du monde, il a promis la mise en place d’un réseau informatique entre les hôpitaux, permettant aux médecins d’avoir accès au dossier des patients « pour éviter des erreurs et économiser des milliards chaque année ». M. Obama a assuré que l’argent du contribuable serait « injecté de manière nouvelle et intelligente ». « Si un État n’agit pas rapidement pour investir dans les routes et ponts, il perdra les fonds », a-t-il averti. « Nous n’allons pas agir avec les vieilles méthodes en usage à Washington. Nous ne nous contenterons pas de noyer le problème sous l’argent, a assuré le futur chef d’État. Nous évaluerons les progrès à l’aune de nos réformes et des résultats obtenus : les créations d’emplois, les économies d’énergie et la compétitivité des États-Unis. » M. Obama a fait allusion aux très mauvais chiffres du chômage diffusés vendredi, avec un taux de 6,7 % en novembre et la perte de 533 000 emplois, « le pire mois en plus de 30 ans ». Le président sortant George W. Bush a admis pour la première fois vendredi que les États-Unis étaient entrés en récession, prenant acte du verdict quelques jours plus tôt du Bureau national de la recherche économique qui a fait débuter les difficultés de l’économie américaine à décembre 2007.
Accès à l’Internet et économies d’énergie sont au cœur du programme de relance que Barack Obama compte mettre en place dès son arrivée à la Maison-Blanche, un plan présenté ce week-end comme le plus gros développement d’infrastructures aux États-Unis depuis l’après-guerre.
« Nous allons créer des millions d’emplois en faisant le plus gros investissement...