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La Citroën C5 et la Toyota IQ élues voitures de l’année

L’Europe n’a pas encore choisi la sienne, mais le Japon tire le premier. Le nationalisme est une idée qui reste populaire au Japon, puisque ce pays n’élit pas une voiture de l’année, mais deux. Une première issue de la production des constructeurs locaux et une seconde importée de l’étranger. Pour l’année à venir, la première est la Toyota IQ, une auto très sobre et remarquable pour son rapport habitabilité/encombrement sans équivalent. L’IQ est une 3 places confortable de 3 m, et cette caractéristique seule suffit pour lui faire mériter son titre. Mais une surprise fut que la voiture importée de l’année soit française ! La C5 sera peut-être voiture de l’année en Europe, elle l’est déjà au Japon. Voilà un beau motif de fierté pour la marque aux chevrons. Il reste que si on va déboucher quelques bouteilles chez Citroën, ce seront les stylistes et les ingénieurs qui ont fait la suspension (hydropneumatique) qui trinqueront. La C5 n’est en effet proposée au Japon qu’avec 2 motorisations essence, 2 litres ou 3 litres. Ce sont des mécaniques classiques, double arbre avec 4 soupapes par cylindre, fiables, mais loin de la sophistication du 4 cylindres THP 150 des Peugeot 207 et 308, ou des nombreux TFSI du groupe Volkswagen (sans oublier la suralimentation à étages du 2.2 HDI). Alors que globalement, le groupe PSA vend plus de voitures à moteur essence que diesel, on peut ironiser sur le fait que la C5 soit primée au Japon avec des moteurs qui reçoivent un malus en France parce qu’ils rejettent trop de CO2 ! 212 et 248 g/km avec la boîte automatique. Les Japonais auront craqué pour la ligne, nous les comprenons, mais est-il raisonnable, en 2008, de donner un prix à une auto qui rejette tant de CO2 ? Pour l’Europe, notons la sortie d’un 2 litres HDI révisé, de 140 ch, et répondant à la future norme antipollution Euro 5. Avec la boîte manuelle, la C5 ainsi motorisée ne rejette que 153 g/km de CO2.
L’Europe n’a pas encore choisi la sienne, mais le Japon tire le premier.
Le nationalisme est une idée qui reste populaire au Japon, puisque ce pays n’élit pas une voiture de l’année, mais deux. Une première issue de la production des constructeurs locaux et une seconde importée de l’étranger. Pour l’année à venir, la première est la Toyota IQ, une auto très sobre...