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Actualités - CHRONOLOGIE

Exposition Quand Benoît Debbané fait «Dzzzzzzzzzzt »…

Zéna ZALZAL Quand Benoît Debbané fait Dzzzzzzzzzzzzzzt…avec sa bombe aérographe, il en sort une peinture pop art ! Beaucoup connaissent Benoît Debbané : architecte de formation, dessinateur-illustrateur et professeur à l’ALBA. Mais bien peu le savent peintre. La différence ? La liberté. C’est simple : les toiles de Benoît sont le reflet – non censuré – de tout ce que recèle sa boîte crânienne. Des images de pin-up (comme tout homme qui se respecte!) aux fantasmagories plus personnelles de femmes monstrueuses, de figures érotiques un peu… enchevêtrées, d’Aliens, de créatures démoniaques, de mangas, de Goldorak et autres superhéros de son enfance…En passant par les icônes de la pub ou les scènes cultes du cinéma américain. Sans oublier le fameux Pichu, le gros chat noir au regard d’émeraude qui règne sur la vie et le cœur de l’artiste…Dans ses peintures, Benoît Debbané laisse libre cours à son imaginaire survolté. Tout un univers «fantasmagorico-pop» qui s’affiche actuellement sur les cimaises du Art Lounge*. Sur les toiles exposées défile donc le cinéma intérieur du dessinateur. Du « doodling » d’abord : cet enchevêtrement surréaliste de figures et de formes d’inspiration manga qui, chez Debbané, prennent des allures nettement érotiques. Puis, une association des plus personnelles, des plus fantaisistes, d’effigies et de motifs pop, d’objets de consommation, de nus féminins, de figures érotiques, d’imagerie enfantine et de portraits du grand matou… Des œuvres personnelles mais qui racontent, si l’on y prête bien attention, des histoires, des mythes et des légendes urbaines ultracontemporaines. Dépeintes, de manière subconsciente, par un artiste autant imprégné des événements de son époque que de culture américaine, «du pop art au cinéma de Tarantino », précise-t-il. Sur de grands formats (2m x 1m), l’artiste reproduit, dans des techniques diverses (en série, en mixed-média, au graffiti, à l’aérographe, au pochoir, etc.), des images paradoxalement drôles et profondes du monde d’aujourd’hui. Des images de contes en couleurs pop acidulées qui relatent aussi bien une scène revisitée de Pulp Fiction, que la monstrueuse transformation d’une femme aimée qui a trahi, ou encore un paradoxal hommage à l’esthétique de l’iconographie des objets de consommation, à travers une composition montrant un émule de Ben Laden frappant d’interdit la consommation de Coca-Cola, dont le logo en lettres arabes rouge sang s’imprime à côté de deux bouteilles, symbolisant les deux tours du 11-Septembre. Et toujours dans ce même esprit d’évocation joueuse des deux fameuses tours, une autre toile, mettant en scène deux femmes nues sur deux tours perchées tenant sous leur charme un Goldorak en costume croisé. Ce dernier, aux cornes en forme de banane, que l’on retrouve, d’ailleurs, s’acoquinant, sur une autre toile, avec la Chiquita, fameuse étiquette des bananes importées ! Voilà, de fil en aiguille, quelques thèmes picturaux «pop et dans le vent» de Benoît Debbané. Le reste est à découvrir sur place… * Quarantaine, corniche du Fleuve, jusqu’au 10 décembre. Horaires d’ouverture : tous les soirs à partir de 19h00. Tél. : 03/997676.
Zéna ZALZAL

Quand Benoît Debbané fait Dzzzzzzzzzzzzzzt…avec sa bombe aérographe, il en sort une peinture pop art !

Beaucoup connaissent Benoît Debbané : architecte de formation, dessinateur-illustrateur et professeur à l’ALBA. Mais bien peu le savent peintre. La différence ? La liberté.
C’est simple : les toiles de Benoît sont le reflet – non censuré – de...