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Actualités - CHRONOLOGIE

À l’affiche Destinées

Colette Khalaf Un esclave qui devient le plus grand conquérant du monde, un psychiatre qui fait une course contre la mort et un homme ordinaire qui veut changer le cours de sa vie. Des destins différents revisités par le 7e art. Mongol de Sergei Bodrov Avec Tadanobu Asano, Honglei Sun et Khulan Chuluun. Film kazakh, allemand, russe, mongol. D’abord l’acteur principal n’est pas mongol mais japonais et le metteur en scène russe. Ensuite Sergei Bodrov s’est longtemps battu contre Hollywood pour tourner son film en langue mongole bien que la copie actuellement projetée est en anglais. Si le cinéaste russe nous conte l’incroyable destinée de Gengis Khan, c’est surtout pour réhabiliter son nom et pour dépoussiérer les vieilles idées reçues. C’est sa version à lui qui est narrée dans ce récit par instants fruste, mais qu’on a tendance à oublier autant le visuel l’emporte sur le dialogue. De son vrai nom Temudgin, ce légendaire chef des forces armées mongoles fut l’un des plus grands conquérants de l’histoire de l’humanité. Entre la fin du XIIe et le début du XIIIe siècle, il réussit à unir les tribus mongoles et créa un empire colossal comparable en taille à celui d’Alexandre le Grand et porta le nom de Gengis Khan. Mais l’histoire de Bodrov commence bien avant que cet homme ne rentre dans la légende. De son enfance malheureuse (lorsqu’il perdit son père devant ses yeux) jusqu’à sa mise en esclavage, en passant par l’enlèvement de sa femme et des sévices qu’on lui infligea, c’est en effet une autre face du chef qu’on a l’occasion de voir dans cette belle fresque épique. Une belle mise en scène qui met en évidence les métamorphoses de la nature. Steppes, végétations, neige et espaces désertiques, Bodrov n’a rien épargné. Le portrait d’un des plus grands khans et leaders de tous les temps, brossé avec épure, minimalisme et sobriété. Planète zouk/abraj, CINÉMACITY, Empire dunes/sodeco 88 minutes de Jon Avnet Avec Al Pacino, Alicia Witt et Leelee Sobieski Al Pacino serait-il jaloux de Kiefer Sutherland ? Dans ce thriller de John Avnet où le spectateur est (un peu) accroché au facteur temps puisque le héros n’a que 88 minutes à vivre, on ne peut s’empêcher de penser à 24 heures chrono. Sauf que dans ce film il y a menace de mort et le temps est affiché sur des médiums différents de la série TV. En un peu plus de 88 minutes, ce film dégage un suspense évident, avec tout ce qu’il faut de fausses pistes et de coups de théâtre, qui mènent le spectateur vers un dénouement inattendu, mais ressemble aussi à d’autres films du genre. La réalisation d’Avnet est très bonne techniquement avec Al Pacino au centre de l’action, bien-sûr. Pourtant, ce dernier pêche par un certain maniérisme dans l’art. Avec ses cheveux tantôt hirsutes, tantôt négligés, son œil hagard et son teint bronzé comme s’il était abonné aux cabines UV, l’acteur donne l’impression de se demander s’il a encore l’âge de camper les rôles d’action. L’intrigue commence lorsqu’un docteur expert en psychiatrie, qui travaille pour le FBI (Al Pacino), fait condamner un assassin. Quelques années après sa condamnation, alors que la date de son exécution approche, d’autres crimes qui ressemblent à sa signature sont de nouveau perpétrés. L’expert (Al Pacino) est lui-même défié et menacé par son interlocuteur d’être abattu dans 88 minutes... grand cinémas abc, grand concorde, grand las salinas Meet Bill de Bernie Goldmann et Melisa Wallack Avec Aaron Eckhart et Jessica Alba. Avez-vous envie de rencontrer Bill ? Bill est un personnage malheureux. Marié à une jeune femme qui le trompe avec le beau présentateur d’une émission télévisée, il travaille chez beau-papa qui l’oblige à aller à la chasse au canard (alors que Bill n’aime pas tuer les bêtes) et qui ne rate pas une occasion de l’humilier. Bill n’a pas les coudées franches à la banque. Il dépend tellement du diktat familial que pour se libérer il rêve de posséder une franchise de Doghnuts. Bill se goinfre donc de chocolat à longueur de journée. La vie de Bill va changer lorsqu’il rencontre un jeune garçon dont il est obligé de devenir le mentor. Qui sera le tuteur de l’autre ? Qui montrera le bon chemin et prodiguera des conseils à l’autre ? C’est ce que raconte cette comédie un peu bleuâtre. Pourtant les états d’âme d’Aaron Eckhart auraient pu être un bon potentiel pour ce film et le beau Mr. Dent (Batman) avait déjà fait ses preuves dans deux comédies très agréables. L’une romantique où il donnait la réplique à la cuisine à Catherine Zeta-Jones et l’autre à caractère social (Thank You for Smoking) où il épousait parfaitement le rôle. Si Meet Bill ne convainc pas, c’est parce que le scénario est faible et que les creux dans l’intrigue sont énormes. Tellement énormes que le spectateur s’ennuie et se demande parfois ce qu’a fait cette scène au bon milieu de l’action. Planète zouk/saint-élie/abraj, CINÉMACITY, Empire dunes
Colette Khalaf

Un esclave qui devient le plus grand conquérant du monde, un psychiatre qui fait une course contre la mort et un homme ordinaire qui veut changer le cours de sa vie. Des destins différents revisités par le 7e art.

Mongol de Sergei Bodrov

Avec Tadanobu Asano, Honglei Sun et Khulan Chuluun.
Film kazakh, allemand, russe, mongol.
D’abord l’acteur...