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Actualités - OPINION

Sauvez la rue de Verdun

Il y a 50 ans, quand nous nous sommes installés à la rue de Verdun, la caserne de la gendarmerie qui a nom as-Sayyar faisait partie du plan Écochard qui prévoyait sa destruction et son transfert à l’extérieur de la ville de Beyrouth. Depuis ce temps, cette rue s’est transformée en une des plus importantes artères de la capitale, et la caserne est toujours là, coupant la rue en deux tronçons qui empêchent le trafic commercial de se développer et de s’étendre. Pire, la caserne a été vidée de ses gendarmes et a été transformée en prison de femmes. Notre ministre des Finances cherche dans les coins et recoins la possibilité de ses caisses et de faire face aux multiples obligations du budget. Le mètre carré à Verdun atteint des sommets astronomiques ; cela pourrait être un apport important à notre trésorerie et permettre aussi une amélioration de la rue, qui a été souvent comparée aux rues les plus importantes des plus grandes capitales du monde. Que le gouvernement, à la recherche d’argent frais, fasse un test auprès de certains investisseurs, et les offres se feront de plus en plus intéressantes. Il est inimaginable de laisser cette prison parmi les immeubles les plus luxueux de la capitale. Il faut trouver une solution rapide à ce problème. J’espère qu’il ne faudra pas 50 ans de réflexion pour décider de sa destruction. C’est l’occasion pour le gouvernement de montrer son esprit de décision rapide. Je me fais l’écho des habitants du quartier de Verdun pour demander aux responsables de débarrasser cette rue de cet abcès énorme qui empêche toute évolution valable de ce quartier d’affaires. Raymond NAHAS Ex-président de l’Association des commerçants de la rue de Verdun
Il y a 50 ans, quand nous nous sommes installés à la rue de Verdun, la caserne de la gendarmerie qui a nom as-Sayyar faisait partie du plan Écochard qui prévoyait sa destruction et son transfert à l’extérieur de la ville de Beyrouth.
Depuis ce temps, cette rue s’est transformée en une des plus importantes artères de la capitale, et la caserne est toujours là, coupant la...