Brèves

France Une lycéenne agressée pour avoir refusé un mariage forcé en Algérie Une lycéenne d’origine algérienne a été victime de violences aggravées de la part de sa famille, la semaine dernière en France, parce qu’elle refusait d’être mariée en Algérie à un homme de 30 ans et entretenait une relation avec un jeune non musulman, a-t-on appris hier de source judiciaire. La jeune fille, qui a été enlevée et séquestrée quelques heures, a eu le visage et l’abdomen lacérés par un couteau. Royal candidate pour prendre la tête du PS L’ex-candidate à la présidentielle française Ségolène Royal brigue le poste de premier secrétaire du PS qui sera laissé vacant par François Hollande après le congrès du 14 au 16 novembre, a rapporté un de ses proches, sans vouloir être cité. Contre toute attente, le projet de centre-gauche de Mme Royal a obtenu vendredi dernier le plus de voix (29 %) des quelque 130 000 militants appelés à voter, devant celles des maires de Paris, Bertrand Delanoë, et de Lille, Martine Aubry (environ 25 % chacun), ses principaux rivaux dans la lutte pour la direction socialiste. Sabotages sur le réseau ferré : dix personnes en garde à vue Dix personnes, dont une partie issue de la mouvance anarchiste de gauche, ont été placées en garde à vue hier en France après une série d’actes de « sabotage » contre les chemins de fer qui ont entraîné de fortes perturbations dans le trafic des TGV, Thalys et Eurostar. Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a souligné qu’aucune des personnes placées en garde à vue n’était salariée de l’entreprise publique. Corée du Nord Kim Jong-il aurait eu une seconde attaque en octobre Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, dont la santé suscite beaucoup de spéculations, pourrait avoir subi une seconde attaque cérébrale en octobre, a rapporté hier une télévision japonaise. La chaîne Tokyo Broadcasting System (TBS) a indiqué avoir reçu l’information d’une source américaine basée en Corée du Sud. Birmanie 23 opposants condamnés à 65 ans de prison chacun Vingt-trois opposants birmans, arrêtés lors des manifestations de l’année dernière contre le régime militaire, ont été condamnés hier à 65 ans de prison chacun, a indiqué un membre de la famille d’un condamné. Ces militants antijunte ont été condamnés lors d’une audience spéciale qui s’est tenue à huis clos à l’intérieur de la prison d’Insein, dans la banlieue nord de Rangoun. Un porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Mme Aung San Suu Kyi a confirmé qu’au moins 14 opposants avaient été condamnés hier à 65 ans de prison chacun. Lundi, un célèbre blogger birman, Nay Phone Latt, qui avait été arrêté en janvier, avait été condamné à vingt ans de réclusion dans la prison d’Insein. Russie Moscou déploiera ses missiles si Washington installe son bouclier en Europe « Nous avons dit par la voix de notre président (Dmitri Medvedev) que si la troisième zone de positionnement du bouclier antimissile des États-Unis est réellement créée, une des mesures pour neutraliser les menaces qui apparaîtront inévitablement pour la sécurité de la Russie sera le déploiement des systèmes (de missiles) Iskander dans la région de Kaliningrad », a expliqué hier le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, lors d’une conférence de presse. Medvedev envoie à la Douma le projet de loi allongeant la durée du mandat présidentiel Le président russe Dmitri Medvedev a adressé hier à la Douma, la Chambre basse du Parlement, le projet de loi allongeant la durée du mandat présidentiel en Russie de quatre à six ans, a annoncé le Kremlin. M. Medvedev n’a pas précisé quand cette réforme serait adoptée, son entourage indiquant seulement qu’elle ne s’appliquerait pas au président et au Parlement en exercice. En allongeant la durée du mandat présidentiel, l’équipe au pouvoir cherche avant tout à renforcer la stabilité politique en Russie, estiment certains analystes, d’autres y voyant une manœuvre pour permettre le retour de Vladimir Poutine au Kremlin. Taïwan Un ancien président arrêté sur des soupçons de corruption L’ancien président taïwanais Chen Shui-bian, qui a quitté ses fonctions en mai, a été arrêté hier dans le cadre d’une enquête pour des faits présumés de corruption, ont déclaré des responsables. « M. Chen a été arrêté, et nous avons demandé une autorisation à un tribunal de Taipei pour le placer en détention », a indiqué à l’AFP une source judiciaire. Si le placement en détention de Chen Shui-bian est autorisé, il sera le premier ex-président taïwanais à être détenu. Une audience devait avoir lieu devant ce tribunal pour décider si M. Chen pouvait être placé en détention. Elle a dans un premier temps été suspendue, l’ancien président ayant été hospitalisé après s’être plaint d’avoir été blessé après son arrestation.