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Le Français face à un défi exceptionnel

Le champion olympique tentera de descendre sous la barre des 47 secondes au 100m. Alors qu’il a atteint le sommet avec son titre olympique sur le prestigieux 100 m nage libre, Alain Bernard ne veut pas en finir avec l’histoire et lorgne vers un nouveau défi : être le premier à nager sous les 47 secondes et réussir le triplé Euros, Mondiaux et JO. Un double challenge qui devrait animer la nouvelle star de la natation française pour sa nouvelle saison dont il donnera le coup d’envoi à Stockholm, mardi et mercredi, lors l’étape de Coupe du monde en petit bassin. Le triple médaillé olympique à Pékin n’est donc pas repu. À 25 ans, il compte bien persévérer et ne pas laisser déjà derrière lui ces huit années de longue haleine au côté de Denis Auguin, qui l’ont mené vers le sacre. Champion d’Europe en mars et olympique en août, il ne manque plus qu’à Bernard la couronne mondiale de la distance reine, qui lui tend les bras dès le mois de juillet à Rome. Le triplé est très rare. Le dernier à l’avoir réussi n’est autre que l’idole du binôme Bernard-Auguin : Alexander Popov. Le Russe s’y est frotté deux fois avec succès : 1992 (JO)-1993 (Euros)-1994 (Mondiaux) et 1996 (JO)-1997 (Euros)-1998 (Mondiaux). La légende Popov n’a cependant jamais réussi à passer sous une barre symbolique, à son époque celle des 48 secondes. En juillet, le titre mondial de la plus belle des courses de la natation se jouera assurément entre ceux qui auront nagé sous les 47 secondes. Lors de sa reprise à l’entraînement fin septembre, l’Antibois a affirmé qu’il s’en sentait capable. « Je vais être chasseur sur le chrono », a-t-il lancé. Déjà quatre records du monde à son palmarès En 2008, Bernard a battu pas moins de quatre records du monde : aux championnats d’Europe en mars à Eindhoven, il a amélioré deux fois la marque mondiale du 100 m nage libre (47’’60 puis 47’’50) et une fois celle du 50 m libre (21’’50). Lors des Jeux, il s’est à nouveau emparé du record du monde du 100 m libre (47’’20) avant d’en être dépossédé par son grand rival australien Eamon Sullivan (47’’05). « Le record du monde n’est qu’une résultante du travail qu’on fait toute l’année et la capacité à l’exprimer », explique Auguin qui ne veut « surtout pas être l’entraîneur qui permettra à Alain d’être moins fort » et qui avertit : « Ce ne sera pas plus dur, sûrement pas moins dur. » Pour atteindre cet objectif, Auguin s’est adjoint les services d’un spécialiste des départs en athlétisme, Gérard Dialette, qui travaille avec Alain chaque vendredi matin. « On arrive à dégager 1/10e sur le temps de réaction », affirme Auguin après quatre séances. Au-delà des apports techniques des uns et des autres, l’entraîneur compte aussi sur le capital confiance engrangé lors du sacre olympique. « Même si on a tourné la page, il doit se servir de ce titre par rapport à lui-même en se disant : “j’ai réussi à être le meilleur le jour où c’était le plus dur” », souligne-t-il. La star des bassins a désormais près de neuf mois devant lui pour s’accomplir.
Le champion olympique tentera de descendre sous la barre des 47 secondes au 100m.
Alors qu’il a atteint le sommet avec son titre olympique sur le prestigieux 100 m nage libre, Alain Bernard ne veut pas en finir avec l’histoire et lorgne vers un nouveau défi : être le premier à nager sous les 47 secondes et réussir le triplé Euros, Mondiaux et JO.
Un double challenge qui...