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Ligue 1 : Valenciennes apparaît démuni

Après sa défaite devant Nancy (0-1) dimanche, Valenciennes se retrouve dernier de la L1 pour la première fois depuis sa remontée dans l’élite en 2006 et apparaît bien démuni pour espérer stopper sa chute infernale. Les chiffres sont sans concession. Si le début de saison des Nordistes était encourageant avec deux succès en trois matches (Saint-Étienne 1-0 et Lorient 3-1), la suite ressemble fort à une descente aux enfers avec sept revers et trois nuls. Les maux du VAFC ne sont pas nouveaux. Déjà la saison dernière, le club souffrait beaucoup, loin de ses bases. Il ne s’est ainsi plus imposé en déplacement depuis le 28 août... 2007 à Lorient (1-3). Mais à l’époque, le stade Nungesser restait le plus souvent un sanctuaire inviolable. Depuis la reprise, cette barrière psychologique a sauté. D’autant plus facilement que la qualité de l’équipe est bien inférieure à sa devancière. Les départs, voulus ou subis, selon les intéressés, de Savidan, Ouaddou, Roudet ou Chelle n’ont, et de loin, pas été compensés. À l’intersaison, le VAFC, qui dispose d’un des plus petits budgets de France (30 millions), a manqué son recrutement. L’idée d’aller chercher des joueurs revanchards à Lens juste relégué ou ailleurs n’a pas eu l’effet escompté. Hormis Bisevac, les nouveaux n’ont pour l’instant pas apporté grand-chose. Autre problème de l’équipe, elle manque à l’évidence d’un patron sur la pelouse. Et dans ce sens, le drame de David Sommeil qui se remet doucement de son accident cardiaque a pesé sur le moral du groupe alors que le défenseur manque sur le terrain et dans les vestiaires. Le déclic de l’espoir Pour soigner un mental et un jeu en déliquescence, Antoine Kombouaré ne dispose pas de posologie magique. Mais il est plein d’envie de se battre pour « sortir de là » alors que le public – dont une partie due « à la mémoire courte », selon son homologue nancéien Pablo Correa – a réclamé sa démission. A priori, il n’y a pas de coupure entre l’entraîneur et les joueurs. Mater a ainsi soutenu son technicien, affirmant qu’il « fait du bon travail ». « Il faut continuer à se battre, s’accrocher, positiver. Si on commence à nous enterrer, c’est bon, on peut arrêter et on va en L2 tout de suite ! » ajoute-t-il. « Il va falloir se relever les manches, que chacun se remette en question et redonne le meilleur de lui-même », renchérit Danic, estimant que le parcours de l’équipe a comme origine deux problèmes liés étroitement : le mental et la qualité de l’équipe. Refaire des choses simples, se rassurer, ne pas baisser les bras... les joueurs sont unanimes. Avec comme espoir, le déclic. « Mais il va falloir le déclencher et ne pas l’attendre », assène l’ex-Troyen, pour qui « le plus tôt possible sera le mieux ». Reste aussi l’éventualité de renforts avant et pendant le mercato hivernal. Mais seules les rumeurs bruissent. Car pour l’instant, le président Francis Decourrière se tait. Il a quitté dimanche le stade Nungesser le visage fermé et a refusé lundi de s’exprimer.
Après sa défaite devant Nancy (0-1) dimanche, Valenciennes se retrouve dernier de la L1 pour la première fois depuis sa remontée dans l’élite en 2006 et apparaît bien démuni pour espérer stopper sa chute infernale.
Les chiffres sont sans concession. Si le début de saison des Nordistes était encourageant avec deux succès en trois matches (Saint-Étienne 1-0 et Lorient...